La citoyenneté mondiale est une citoyenneté non reconnue officiellement que s'attribuent les citoyens du monde, personnes qui estiment que les habitants de la Terre forment un peuple commun avec des droits et devoirs communs, en dehors des clivages nationaux, et qui placent l'intérêt de cet ensemble humain au-dessus d'intérêts locaux ou nationaux. Le concept général de citoyen du monde trouve son origine dans le stoïcisme, dont les philosophes sont les premiers à s'identifier comme citoyens du monde.
L’internationalisme institutionnel est un concept de la théorie des relations internationales, désignant un supranationalisme qui prône le développement de la coopération institutionnelle entre États-nations. Il vise une organisation du monde basée sur le développement des accords et échanges entre les États-nations et des institutions de concertation et coopération entre eux, sous la forme notamment d'organisations internationales. L'internationalisme, basé sur des relations intergouvernementales, repose sur la volonté des États-nations et de leurs dirigeants.
Democratic globalization is a social movement towards an institutional system of global democracy. One of its proponents is the British political thinker David Held. In the last decade, Held published a dozen books regarding the spread of democracy from territorially defined nation states to a system of global governance that encapsulates the entire world. For some, democratic mundialisation (from the French term mondialisation) is a variant of democratic globalisation stressing the need for the direct election of world leaders and members of global institutions by citizens worldwide; for others, it is just another name for democratic globalisation.
vignette|Slogans altermondialistes lors de la manifestation au Havre contre le sommet du G8 de 2011 à Deauville. vignette|Assemblée Nuit Debout à Paris le 2 mars 2016. vignette|Arrivée du Tour Alternatiba 2015 à Paris. L’altermondialisme désigne un mouvement promouvant l'idée qu'une autre organisation du monde est possible et qui, sans rejeter la mondialisation, se propose de la réguler. L'hétérogénéité et la diversité des associations altermondialistes incite à parler davantage de mouvements altermondialistes au pluriel que de mouvement au singulier.
vignette|Un roman qui parle de cosmopolitisme. Le cosmopolitisme est un concept créé par le philosophe cynique Diogène de Sinope, à partir des mots grecs cosmos, l'univers, et politês, citoyen. Il exprime la possibilité d'être natif d'un lieu et de toucher à l'universalité, sans renier sa particularité. Ce concept a été par la suite repris, approfondi et diffusé dans l'ensemble du monde antique par les philosophes stoïciens, c'est à travers leurs textes qu'il nous est parvenu.
Un gouvernement mondial désigne l'instauration d'un gouvernement global sur l'ensemble de la Terre. Bien qu'un tel gouvernement puisse en théorie prendre plusieurs formes (celle d'un empire par exemple), la thèse la plus fréquemment rencontrée, compte tenu de l'ampleur des ressources que nécessiterait la direction de milliards de gens par la force, est celle d'un gouvernement démocratique et fédéraliste, idée qui s'oppose à la thèse inverse, selon laquelle seule une approche totalitaire pourrait engendrer un gouvernement mondial.
La justice sociale est une construction morale et politique qui vise à l'égalité des droits et conçoit la nécessité d'une solidarité collective entre les personnes d'une société donnée. L'entrée correspondant à ce terme dans le Dictionnaire des sciences économiques et sociales le fait reposer théoriquement sur deux principes. Soit, un premier principe d'équité, avec lequel il ne faut pas confondre celui de justice, et qui s'entend plutôt comme le principe du « à chacun son dû ».