Résumé
La colite microscopique désigne plusieurs pathologies proches dont deux sont mieux définies : la colite collagène ; la colite lymphocytaire. Ces deux affections sont caractérisées par des lésions inflammatoires de la muqueuse du côlon, associées à une diarrhée aqueuse non sanguinolente et chronique et par une coloscopie ne révélant pas ou peu d'anomalie. Seuls les résultats histopathologiques des biopsies montrent des cellules touchées par un processus inflammatoire caractéristique. La colite microscopique est une entité pathologique récemment définie : elle a été réellement décrite pour la première fois en 1982. La colite collagène a été reconnue en 1976 La colite lymphocytaire a été décrite en 1989. Le symptôme principal et général est une diarrhée, aqueuse, non sanguinolente et persistante. Cette diarrhée peut être abondante, et alors associée à une perte de poids non intentionnelle. Elle est parfois accompagnée de douleurs abdominales, et d'une incontinence fécale. Environ 10% des cas de diarrhée chronique non sanguinolente aboutissent à un diagnostic de colite microscopique . Les causes de cette maladie sont encore mal comprises. Quelques indices sont cités par la littérature, mais les liens de causes à effet sont souvent difficiles à confirmer ou infirmer en raison de nombreux facteurs de confusion. Aspects auto-immuns : chez les patients touchés par une colite microscopique, on note (par rapport à la population générale) une incidence accrue de maladies auto-immunes ou potentiellement auto-immunes, telles que l'arthrite, le syndrome de Gougerot-Sjögren, certains troubles de la thyroïde et la maladie cœliaque. Causes iatrogéniques : Une association avec divers médicaments est documentée, notamment avec les inhibiteurs de la pompe protons, H 2 bloquants, les inhibiteurs de la recapture de la sérotonine (ISRS) et des médicaments anti-inflammatoires non stéroïdiens (AINS). Une diarrhée acide biliaire (ou diarrhée biliaire) est présente chez 41 % des patients atteints de colite collagène et 29 % de colite lymphocytaire.
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Colite
Une colite est une inflammation du côlon. d'origine bactérienne choléra colibacilloses shigelloses colite pseudo-membraneuse à Clostridium difficile salmonelloses yersinioses Maladie de Lyme (Borréliose) tuberculose intestinale virales rotavirus virus de Norwalk herpès cytomégalovirus parasitaires némathelminthes angiostrongylose anguillulose anisakiase ankylostomose ascaridiose oxyurose trichinose trichocéphalose platyhelminthes cestodes taeniasis cysticercose trématodes bilharziose protozoaires amibiase balantidose giardiase coccidiose Cryptosporidium Isospora belli mycoses actinomycose candidose Infections sexuellement transmissibles syphilis gonorrhée lymphogranulome vénérien (maladie de Durand-Nicolas-Favre) anti-inflammatoires non stéroïdiens antibiotiques (colite des antibiotiques) laxatifs stimulants neuroleptiques (rare) : surtout les phénothiazines, mais aussi le clozapine, l'olanzapine, la rispéridone.
Budésonide
Le budésonide est un médicament anti-inflammatoire (glucocorticoïde) utilisé entre autres pour le traitement de l'asthme, la rhinite non infectieuse (y compris la rhinite allergique et les autres allergies) et pour le traitement et la prévention des polypes nasaux. Il est également utilisé pour soigner la maladie de Crohn. Le budésonide est commercialisé par la firme AstraZeneca comme produit à inhaler par le nez sous le nom de Rhinocort (Rhinosol au Danemark), à inhaler par la bouche, en poudre, sous le nom de Pulmicort Turbuhaler.
Maladie auto-immune
Une est consécutive à une anomalie du système immunitaire conduisant ce dernier à s'attaquer aux composants normaux de l'organisme (le « soi », d'où la racine auto- pour parler de ce trouble de l'immunité). Parmi ces maladies peuvent être citées la sclérose en plaques, le diabète de type 1 , le lupus, les thyroïdites auto-immunes, la polyarthrite rhumatoïde, le syndrome de Goujerot-Sjögren, la maladie de Crohn On distingue classiquement les maladies auto-immunes spécifiques d'organes, qui touchent un organe en particulier (comme par exemple les maladies auto-immunes de la thyroïde), et les maladies auto-immunes systémiques, telles que le lupus, qui peuvent toucher plusieurs organes.
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