thumb|Les deux pagodes jumelles de Nammaetap sur le mont Gyerong, Chungcheong du Sud
Le bouddhisme coréen se distingue des autres formes du bouddhisme par ses tentatives de résoudre certaines incohérences du bouddhisme mahāyāna. Les premiers moines coréens pensaient que les traditions qu'ils avaient reçues des autres pays étaient incohérentes. Ils ont donc développé une nouvelle approche holistique du bouddhisme. Cette approche est caractéristique d'à peu près tous les penseurs coréens et résulte en une variante propre du bouddhisme appelée tongbulgyo (le bouddhisme interpénétré) par les érudits coréens.
Actuellement, le bouddhisme coréen est constitué essentiellement par la lignée seon. Le seon est en relation étroite avec les autres traditions Mahayana qui portent l'empreinte des enseignements chan de Chine et du zen du Japon. D'autres sectes, telles que le taego, une reprise contemporaine du cheontae, l'ordre jingak (une secte ésotérique moderne) et la nouvelle formation du won ont atteint une taille notable. Le bouddhisme coréen a aussi apporté une importante contribution au bouddhisme de l'Asie orientale, en particulier aux premières écoles des bouddhismes chinois, japonais et tibétains.
Histoire du bouddhisme
Lorsque le bouddhisme fut introduit en Corée en 372, c'est-à-dire 800 ans après la mort du Bouddha historique, le chamanisme était la seule religion. Comme il n'y avait pas de conflit apparent avec les rites de vénération de la nature, le bouddhisme put se fondre avec le chamanisme. En conséquence, les montagnes qui étaient réputées pour abriter les esprits devinrent les sites d'implantation des temples bouddhistes.
Le chamanisme coréen considérait essentiellement trois esprits : Sanshin (l'esprit de la montagne), Toksong (l'ermite) et Chilsong (l'esprit des sept étoiles, la Grande Ourse). Le bouddhisme coréen accepta et absorba ces trois esprits et même maintenant, des sanctuaires spéciaux sont prévus pour eux dans de nombreux temples.
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Bojo Jinul (普照知訥, 보조지눌, –), souvent appelé uniquement Jinul ou Chinul, est un moine bouddhiste coréen de l'époque Goryeo, considéré comme la figure la plus influente dans la formation du bouddhisme son (zen) coréen. Il est reconnu comme le fondateur de l'ordre Jogye après avoir unifié les diverses sectes du bouddhisme coréen. Le nom de naissance de Bojo Jinul est Jeong. À 15 ans, il quitte sa famille pour suivre l'enseignement du maître son Jonghwi de l'école Sagulsan, l'une des neuf écoles de la montagne du son, recevant par là-même son nom d'ordination « Jinul » en 1173.
Wonhyo (원효, 元曉, la première aube) est un des plus grands penseurs et commentateurs dans le bouddhisme coréen ; il a contribué à introduire cette religion en Corée. Auteur de nombreux ouvrages, ce moine chercha à unifier les différents courants du bouddhisme et présenta la philosophie de hwajaeng, l'harmonie des disputes. Il parcourut aussi le pays de Silla pour populariser ses idées chez les gens ordinaires et s'aida du chant et de la danse. Wonhyo est né en 617 sous le nom de Seol Seo-dang.
Le royaume de Silla (, ) est un des royaumes historiques de Corée, qui apparait au cours de la période dite des Trois Royaumes de Corée (57 AEC - 668 EC), à côté des royaumes de Goguryeo (Koguryo) et Baekje. Ce royaume trouve son origine dans la confédération de Jinhan, l'une des trois confédérations des Samhan (300 AEC - 300 EC). Créé en 57 AEC dans le sud de la péninsule, il dura jusqu'en 935, après avoir unifié la péninsule coréenne sous son autorité.
In recent decades, East and South-East Asia have became both politically and economically significant for the West and it is no longer possible to ignore the history and culture of this large portion of the world's population. Advanced studies on the vario ...