Concept

République socialiste de Roumanie

Résumé
La république socialiste de Roumanie (ro ou RSR) est la troisième et dernière forme constitutionnelle, du au , du régime communiste de Roumanie dirigé par le Parti communiste roumain du au . Ce régime a connu trois phases : Entre le et le , les 34 derniers mois du Royaume de Roumanie (sous occupation soviétique depuis le ) ; La République populaire roumaine (Republica Populară Romînă ou RPR) du au ; La république socialiste de Roumanie (Republica Socialistă România ou RSR), détaillée dans cet article. Le régime communiste de Roumanie a été mis en place par le coup d'état du Parti communiste roumain soutenu par l'Armée rouge le ; la République a été créée le lors de l'abolition du royaume de Roumanie et de l'abdication du roi Michel. Le régime s'effondra à la chute du bloc de l'Est, lorsque le coup d'État de décembre 1989 mit un terme à la dictature communiste et aux fonctions du président Nicolae Ceaușescu, mais la forme d'État républicaine fut conservée. vignette|Réseau de prisons et de camps en Roumanie communiste et en Moldavie soviétique (1945-1989). Durant cette période le pays connait un régime dictatorial d'inspiration marxiste-léniniste, caractérisé par : sur le plan politique, la position constitutionnelle de jure du Parti communiste roumain comme « parti unique et organe dirigeant de l’état », interdisant de facto la constitution d’associations, syndicats ou autres structures sociales indépendantes du pouvoir, et imposant un courant de l’autorité et de légitimité » (souveraineté), allant du sommet (le Comité Central) vers la base (les autres structures du parti, les citoyens)... ; sur le plan logistique, la présence massive de la police politique « Securitate » dans la société, active par la censure, l’écoute aléatoire et sans aucun contrôle juridique des conversations téléphoniques, l’ouverture du courrier, le quadrillage territorial, institutionnel et professionnel systématique du pays, la pratique courante d’arrestations arbitraires, de tortures en cours d’interrogatoire et d’internement psychiatrique et de déportation des citoyens arrêtés, avec ou sans « jugement », dans les réseaux de camps de travail forcé de la steppe du Bărăgan ou du canal Danube-Mer Noire.
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