Anekāntavāda (en sanskrit IAST ; devanāgarī : अनेकान्तवाद) est l'une des plus importantes et fondamentales doctrines du jaïnisme. Elle provient du Tattvartha Sutra. Sa traduction pourrait être : « réalité relative » ; son équivalent, dans la philosophie grecque, est le scepticisme. Elle se réfère à deux doctrines :
les points de vue multiples : le nayavada ;
la relativité des objets et des êtres dans le temps et l'espace : le syadvada.
LAnekāntavāda s'inscrit dans la création d'un système philosophique plusieurs siècles avant notre ère. La réalité comporte une multitude d'aspects et elle n'est jamais décrite dans un état d'omniscience, sauf par ceux qui ont transmis cette doctrine, les Tirthankaras ou Maîtres éveillés qui avaient atteint l'état d'omniscience : le Kevala Jnana. La formulation des points de vue différents — les nayavada — se nomme : sapta-bhangi-naya.
L’Anekāntavāda signifie littéralement : « doctrine de la multiplicité des points de vue » ; le terme d' Anekāntavāda est traduit par les érudits comme la doctrine de la « multiversité », « non-unilatérité », ou « aux angles nombreux ».. Les premiers enseignements complets de la doctrine Anekāntavāda se trouve dans le Tattvartha Sutra de l'Acharya .
La parabole des « aveugles et de l’éléphant », rendue célèbre par le poète américain John Godfrey Saxe au milieu du , trouve son origine dans le jaïnisme :
Elle est fréquemment utilisée en Inde pour illustrer l'Anekāntavāda et fait partie des ressources pédagogiques dans le jaïnisme moderne.
Le but de la recherche philosophique étant d'appréhender la réalité, les philosophes jaïns estiment que cette appréhension ne peut être faite en formulant uniquement des déclarations simplistes et catégoriques. La réalité étant complexe, aucune affirmation simple ne peut l'exprimer totalement. C'est la raison pour laquelle le mot syat, la troisième personne du singulier de l'optatif (l'équivalent du subjonctif en sanscrit) du verbe as (être) est ajouté, par les philosophes jaïns, aux différentes affirmations la concernant.
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Le contextualisme en philosophie de la connaissance est la thèse selon laquelle les peuvent changer de valeur de vérité d'un contexte de conversation à l'autre. Le contextualisme a été avant tout défendu comme une solution au problème du . Selon les contextualistes, lorsque , le mot "savoir" prend une valeur très restrictive, de telle sorte que l'affirmation « Pierre sait qu'il a deux mains » devient fausse dans . Inversement, dans les conversations courantes, le mot « savoir » a une valeur moins restrictive, de sorte que l'affirmation « Pierre sait qu'il a deux mains » pourra être vraie.
La philosophie, du grec ancien (composé de , « aimer », et de , « sagesse, savoir »), signifiant littéralement « amour du savoir » et communément « amour de la sagesse », est une démarche qui vise à une compréhension du monde et de la vie par une réflexion rationnelle et critique. Cette réflexion n’est pas pour autant le propre d’un homme en particulier mais de tout homme dans sa dimension proprement humaine même si certains penseurs en ont fait le cœur de leur activité.
Le perspectivisme désigne les doctrines philosophiques qui défendent l'idée que la réalité se compose de la somme des perspectives que nous avons sur elle. Autrement dit, ce sont les différents points de vue que nous avons sur elle qui la constituent. On trouve des développements significatifs de cette idée chez Montaigne, Leibniz, Nietzsche, Ortega y Gasset, entre autres. On en perçoit quelques traces chez Pascal également.