Le perspectivisme désigne les doctrines philosophiques qui défendent l'idée que la réalité se compose de la somme des perspectives que nous avons sur elle. Autrement dit, ce sont les différents points de vue que nous avons sur elle qui la constituent. On trouve des développements significatifs de cette idée chez Montaigne, Leibniz, Nietzsche, Ortega y Gasset, entre autres. On en perçoit quelques traces chez Pascal également.
Cependant, sa première déclaration majeure est considérée comme le développement du concept par Friedrich Nietzsche au ayant construit sur l'utilisation du terme par Gustav Teichmüller quelques années auparavant.
Pour Nietzsche, le perspectivisme prend la forme d'une antimétaphysique réaliste tout en rejetant à la fois la théorie des correspondances de la vérité et l'idée que la valeur de vérité d'une croyance constitue toujours sa valeur de valeur ultime. La conception perspectiviste de l'objectivité utilisée par Nietzsche voit les déficiences de chaque perspective comme remédiables par une étude asymptotique des différences entre elles. Cela contraste avec les notions platoniciennes dans lesquelles la vérité objective est considérée comme résidant dans un domaine totalement sans perspective.
Malgré cela, le perspectivisme est souvent interprété à tort comme une forme de relativisme ou comme un rejet total de l'objectivité. Bien qu'il soit souvent erroné d'impliquer qu'aucune façon de voir le monde ne peut être considérée comme définitivement vraie, le perspectivisme peut plutôt être interprété comme tenant certaines interprétations (comme celle du perspectivisme lui-même) comme définitivement vraies.
Le perspectivisme rejette l'idée qu'un homme appréhendé comme classique ou normal puisse avoir accès à une réalité objective, indépendamment d'une situation, d'un contexte culturel ou d'une appréciation subjective. Pour autant le perspectivisme n'exclut pas la possibilité qu'il y ait un point de vue métaphysique absolu, qui serait lui même une perspective, avec une optique intrinsèque et contenant la somme de toutes les perspectives.
Cette page est générée automatiquement et peut contenir des informations qui ne sont pas correctes, complètes, à jour ou pertinentes par rapport à votre recherche. Il en va de même pour toutes les autres pages de ce site. Veillez à vérifier les informations auprès des sources officielles de l'EPFL.
Anekāntavāda (en sanskrit IAST ; devanāgarī : अनेकान्तवाद) est l'une des plus importantes et fondamentales doctrines du jaïnisme. Elle provient du Tattvartha Sutra. Sa traduction pourrait être : « réalité relative » ; son équivalent, dans la philosophie grecque, est le scepticisme. Elle se réfère à deux doctrines : les points de vue multiples : le nayavada ; la relativité des objets et des êtres dans le temps et l'espace : le syadvada. LAnekāntavāda s'inscrit dans la création d'un système philosophique plusieurs siècles avant notre ère.
En philosophie, le réalisme désigne la position qui affirme l’existence d’une réalité extérieure indépendante de notre esprit. Le réalisme affirme à la fois l’existence et l’indépendance du monde. L’existence signifie qu’il y a un monde extérieur au sujet, et l’indépendance, que ce monde n’a pas besoin d’être relié à un sujet pour exister. Le réalisme affirme que le monde est une chose et que nos représentations en sont une autre. Ainsi conçu, le réalisme s'oppose à l'idéalisme, lequel soutient que le monde n’est qu’une représentation et n’a pas d'existence autonome.
Le contextualisme en philosophie de la connaissance est la thèse selon laquelle les peuvent changer de valeur de vérité d'un contexte de conversation à l'autre. Le contextualisme a été avant tout défendu comme une solution au problème du . Selon les contextualistes, lorsque , le mot "savoir" prend une valeur très restrictive, de telle sorte que l'affirmation « Pierre sait qu'il a deux mains » devient fausse dans . Inversement, dans les conversations courantes, le mot « savoir » a une valeur moins restrictive, de sorte que l'affirmation « Pierre sait qu'il a deux mains » pourra être vraie.