Philosophie des mathématiquesLa philosophie des mathématiques est la branche de la philosophie des sciences qui tente de répondre aux interrogations sur les fondements des mathématiques ainsi que sur leur usage. On y croise des questions telles que : « les mathématiques sont-elles nécessaires ? », « pourquoi les mathématiques sont-elles utiles ou efficaces pour décrire la nature ? », « dans quel(s) sens, peut-on dire que les entités mathématiques existent ? » ou « pourquoi et comment peut-on dire qu'une proposition mathématique est vraie ? ».
Problème des universauxEn métaphysique, le problème des universaux est la question de savoir si les propriétés existent, et si oui, ce qu'elles sont. Les propriétés sont des qualités ou relations que partagent deux ou plusieurs entités. Ces divers types de propriétés, telles que qualités et relations sont désignés sous le nom « universaux ». On peut par exemple imaginer trois porte-gobelets sur une table qui ont en commun la qualité d'« être circulaire » ou d'« illustrer la circularité » ou deux filles qui ont en commun d'« être la fille de Michel ».
PostmodernismePostmodernisme a pris deux significations antagonistes: Il a désigné d'abord en littérature, puis avec Jean-François Lyotard en philosophie, l'ultra-modernité conduisant au mouvement de la . Parmi les différents auteurs ayant utilisé cette notion en ce sens, le critique littéraire Federico de Onís opposait en 1934 précisément la littérature postmoderne à l'ultra-modernisme. Il désigne un mouvement artistique de réaction à la modernité en architecture, théorisé par le critique d'art Charles Jencks, qui engage une rupture ironique avec les conventions anhistoriquesVoyez: L'a-historicisme du Bauhaus et ses conséquences", par Bruno Zevi.
Réalisme (philosophie)En philosophie, le réalisme désigne la position qui affirme l’existence d’une réalité extérieure indépendante de notre esprit. Le réalisme affirme à la fois l’existence et l’indépendance du monde. L’existence signifie qu’il y a un monde extérieur au sujet, et l’indépendance, que ce monde n’a pas besoin d’être relié à un sujet pour exister. Le réalisme affirme que le monde est une chose et que nos représentations en sont une autre. Ainsi conçu, le réalisme s'oppose à l'idéalisme, lequel soutient que le monde n’est qu’une représentation et n’a pas d'existence autonome.
SpiritualitéLa notion de spiritualité (du latin ecclésiastique spiritualitas) comporte aujourd'hui des acceptions différentes selon le contexte de son usage. Elle se rattache conventionnellement, en Occident, à la religion dans la perspective de l'être humain en relation avec des êtres supérieurs (dieux, démons) et le salut de l'âme. Elle se rapporte, d'un point de vue philosophique, à l'opposition de la matière et de l'esprit (voir problème corps-esprit) ou encore de l'intériorité et de l'extériorité.
Idéalisme (philosophie)vignette| ― Thomas Nagel En philosophie, lidéalisme est la position selon laquelle toute réalité se ramène à des déterminations de l'esprit, qu'il s'agisse d« idées », de représentations mentales ou de déterminations plus subjectives comme les « expériences sensibles » ou les sensations. Position théorique sur la nature du monde et de la connaissance, l'idéalisme philosophique ne doit pas être confondu avec l'aspiration à un idéal éthique concernant la société.
Karl PopperKarl Popper, né le à Vienne en Autriche et mort le à Londres (Croydon) au Royaume-Uni, est un enseignant et philosophe des sciences du , autrichien naturalisé britannique. Penseur anticonformiste, il a invité à la réflexion, au dialogue et à la confrontation des idées dans toutes ses œuvres. Il est célèbre pour ses positions épistémologiques, mais il a su porter un regard nouveau en politique et dans les sciences sociales. Il a collaboré à de hautes discussions avec les plus grands scientifiques de son époque.
AntiréalismeEn philosophie analytique, le terme antiréalisme décrit toute position impliquant le refus d'une réalité objective. Ainsi, on peut parler de l'antiréalisme à l'égard des , du passé, du futur, des universaux, des entités mathématiques (telles que les entiers naturels), des catégories morales, du monde matériel ou même de la pensée. Deux interprétations sont clairement distinctes mais souvent confondues.
Pragmatismethumb|right|Les pères fondateurs du pragmatisme de haut en bas et de gauche à droite : Charles Sanders Peirce, William James, John Dewey, George Herbert Mead. Le pragmatisme est une école philosophique américaine fondée par Charles Sanders Peirce à la fin du . La thèse principale de Peirce est que le sens d'une expression réside dans ses conséquences pratiques. Les principaux membres ultérieurs de l'école pragmatiste sont William James et John Dewey, James ayant popularisé le mot pragmatisme grâce à un cycle de conférences qui sera édité en 1907 dans un ouvrage intitulé Le Pragmatisme : Un nouveau nom pour d'anciennes manières de penser.