Le de est une famille de lance-grenade antichar sans recul à un seul coup, produite en Allemagne nazie à partir de 1942 afin de doter les soldats de la Wehrmacht d'une arme antichar individuelle portable à coût réduit.
Le mot allemand Panzerfaust signifie « poing blindé ». L'arme — non rechargeable — propulse une grenade à charge creuse à une portée qui varie selon la version de l’engin, mais qui dépasse rarement la cinquantaine de mètres en pratique. Employé dans des conditions optimales (c'est-à-dire tiré sur l'arrière ou le côté du char ennemi), un seul Panzerfaust peut mettre hors de combat tout blindé, même le mieux protégé.
Produit en très grandes quantités (à plus de huit millions d'exemplaires au total) à partir de 1943, le Panzerfaust est abondamment utilisé par la Wehrmacht, la Waffen-SS, les alliés de l'Allemagne et, à la fin de la guerre les miliciens du Volkssturm. L'arme est également fréquemment utilisée par les soldats alliés qui arrivent à mettre la main sur des exemplaires abandonnés. La présence — réelle ou potentielle — des Panzerfäuste influence considérablement les tactiques de combat des formations de chars alliées et de leur infanterie d'accompagnement.
Le principe du de a en outre inspiré directement la conception du RPG-2 soviétique, qui a été développé par l’URSS après la guerre.
Le nom de a probablement marqué les esprits, car la Bundeswehr — l’armée allemande actuelle — dispose d’un lance-roquettes qui a été baptisé Panzerfaust 3.
Le Panzerfaust est parfois qualifié à tort de lance-roquette mais son projectile, contrairement à une roquette, n'est propulsé que par la combustion initiale de sa charge (comme une balle ou un obus). L'arme fonctionne sur le principe du canon sans recul, ce dernier étant presque entièrement compensé par l'éjection vers l'arrière d'une partie du gaz de combustion. La vitesse du projectile est donc très faible par rapport à celle d'un obus tiré par un canon antichar classique mais, comme la munition est une charge creuse, cela n'a pas d'incidence sur sa capacité de pénétration.
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vignette|Soldat américain équipé d'un Bazooka M1. Le terme lutte antichar désigne les moyens militaires mis en œuvre pour combattre les véhicules blindés. Elle est née de la nécessité de développer une technologie et des tactiques pour détruire les chars pendant la Première Guerre mondiale. L'apparition des premiers chars lors de la bataille de la Somme, le , marque une avancée significative dans l'évolution des champs de bataille.
vignette|Soldats américains pendant la guerre de Corée tenant des bazooka (en haut, la version et en bas, la nouvelle version ). Le terme bazooka (anglicisme) est un surnom qui désigne un lance-roquettes (rocket-propelled-grenade en anglais ou RPG) utilisé durant la Seconde Guerre mondiale. C'est une des premières armes antichar destinées à être utilisées par un fantassin, nonobstant les fusils antichar à l'efficacité très réduite. Les canons antichar de l'époque nécessitaient des servants et un moyen de tractage.
thumb|250px|Panzerfaust 60 (en haut) et Panzerschreck 54 (en bas) Le Raketen Panzerbüchse (RPzB), surnommé Panzerschreck (« la terreur du char »), est un lance-roquettes antichar allemand produit pendant la Seconde Guerre mondiale. Il y en eut trois modèles : RPzB 43 : sans bouclier de protection contre les flammes de tir à la bouche de l'arme ; portée de 150 m. RPzB 54 : avec bouclier de protection ; portée de 150 m. RPzB 54/1 : avec bouclier de protection ; portée de 180 m ; roquette améliorée ; tube de lancement plus court que ses prédécesseurs.