L'économie de la Thaïlande est selon le FMI une économie de pays émergent, fortement dépendante de ses exportations qui représentent plus de la moitié du PIB, qui est en 2015, en PPA, de de dollars. À cette date, la Thaïlande est la seconde plus grande économie de l'Asie du Sud-Est, après l'Indonésie mais devant la Malaisie.
Le redressement de la Thaïlande depuis la crise économique asiatique de 1997, s'exprime notamment par une spécialisation dans certains secteurs exportateurs comme la construction automobile, l'industrie agroalimentaire, l'électronique ou qui permettent de faire rentrer d'importantes quantités de devises comme le tourisme. La croissance du PIB de la Thaïlande tourne depuis le début du entre -2 % et 8 %, avec une forte volatilité, notamment à cause des conséquences des tensions dans le Sud de la Thaïlande, du tsunami de 2004 et l'instabilité politique lié aux chemises rouges et aux chemises jaunes, ainsi que de la crise de 2008.
Les bénéfices de la croissance et de l’industrialisation de ces dernières décennies ont été essentiellement captés par l’aristocratie traditionnelle et les nouvelles élites économiques et financières. Selon le rapport du Crédit suisse de 2018 sur la répartition de la richesse mondiale, 1 % de la population détient 66,9 % de la richesse du pays. Les stratégies de bas salaires/hauts profits ainsi que le désinvestissement de l’État envers les campagnes a conduit à une fracture rurale-urbaine et à l’exclusion de pans entiers de la société confrontés à l’exode, à la massification du secteur informel, à l’absence de protection sociale ou aux difficultés d’accès à l’éducation et aux services de base.
En 2018, le royaume de Thaïlande est devenu le premier pays d'Asie du Sud-Est à légaliser le cannabis à des fins médicales. La Thaïlande mise sur ce marché afin de stimuler son économie.
thumb|Évolution du PIB par habitant de la Thaïlande (1890-2018).
Le système métrique est obligatoire au Siam depuis 1912.