On appelle marches de la mort des convois de prisonniers où les gardiens font avancer les prisonniers au mépris de la vie de ces derniers, voire en vue de leur extermination.
Les marches de la mort les plus célèbres eurent lieu pendant le génocide arménien et durant la Shoah à la fin du volet européen de la Seconde Guerre mondiale.
Pendant le génocide arménien, les victimes déportées ont subi des marches de la mort jusqu'aux camps de Ras al-Aïn et aux camps de Deir ez-Zor.
La marche de la mort de Bataan fut imposée aux prisonniers alliés américains et philippins par l'armée impériale japonaise après la bataille des Philippines en . Le tribunal de Manille a évalué le nombre de prisonniers morts pendant cette marche à environ .
Les marches de la mort correspondant à l'évacuation des camps de concentration nazis en 1945. Lorsque les Alliés se rapprochèrent trop des camps de concentration et d'extermination allemands situés en territoire polonais, les SS firent évacuer ces camps, dont Neuengamme et Auschwitz, afin de poursuivre le processus en Allemagne. Plusieurs dizaines de milliers de morts (approximativement la moitié des détenus).
vignette|Prisonniers américains lors d'une pause à une marche de la mort, mains liées dans le dos par les Japonais, aux Philippines, 1942.
La eut lieu au même moment, mais elle concernait surtout des prisonniers de guerre, internés dans des camps de discipline, notamment à Blechhammer.
Les marches de la mort de Sandakan eurent lieu en entre Sandakan et Ranau, à Bornéo. Elles furent imposées par l'armée impériale japonaise à des prisonniers de guerre et des civils indonésiens soumis aux travaux forcés. Le nombre de morts est estimé à près de , et 641 Britanniques.
vignette |Pause pour les soldats lors de la marche de la mort aux Philippines, 1942
Les marches de la mort de la guerre d'Indochine, notamment celle des capturés à Dien Bien Phu, conduits à marche forcée vers les camps de concentration Viet-Minh, et plus particulièrement vers le camp 113.