Concept

Rhapsodie

Résumé
En musique classique, une rhapsodie ou rapsodie (du grec ancien ῥάπτω « coudre », et ᾠδή « chant », littéralement couture de chants) est une composition pour un soliste, un ensemble de musique de chambre (duo, trio, quatuor... ) ou pour un orchestre qu'il soit symphonique, d'harmonie ou de fanfare. De style et de forme très libres, souvent en un seul mouvement et assez proche de la fantaisie, la rhapsodie repose presque toujours sur des thèmes et des rythmes régionaux, folkloriques ou traditionnels. Dans l'antiquité grecque, une rhapsodie est une suite de poèmes épiques chantés par les rhapsodes, des chanteurs itinérants. Le Tchèque Václav Jan Tomášek (1774-1850) est généralement considéré comme l’auteur des premières rhapsodies : les six pièces pour piano de l’op. 40, 1810. Mais la postérité a surtout retenu les noms suivants : Franz Liszt : Rhapsodies hongroises, Rhapsodie espagnole, Rhapsodie Roumaine Jan Václav Voříšek : 12 rhapsodies, opus 1, 1813-1822 Camille Saint-Saëns : 3 Rhapsodies sur des cantiques bretons Opus 87 (1866) pour orgue, orchestrées en 1891 ; Rhapsodie d’Auvergne pour piano (1884) ou piano et orchestre (1905) Opus 73 Antonín Dvořák : Trois rhapsodies slaves, op. 45, 1878 Édouard Lalo : Rhapsodie norvégienne, 1879 Johannes Brahms : Rhapsodie pour alto, 1869 ; Rhapsodies pour piano, 1879 Emmanuel Chabrier : España, 1883 Georges Enesco : Rhapsodie roumaine n° 1 et n° 2 opus 11, 1901 Maurice Ravel : Rapsodie espagnole, suite pour orchestre, 1907-1908 Ernest Bloch : Schelomo, rhapsodie pour violoncelle et orchestre, 1916 Arthur Honegger : Rhapsodie pour deux flûtes, clarinette et piano, 1917 Leoš Janáček : Tarass Boulba, rhapsodie pour orchestre, 1921 George Gershwin : Rhapsody in Blue, pour piano et orchestre, 1924 Béla Bartók : Rhapsodies pour violon et orchestre, 1928 Sergueï Rachmaninov : Rhapsodie sur un thème de Paganini, 1934 John Serry (père) : American Rhapsody, pour accordéon à touches piano, 1955 Graham Waterhouse : Rhapsodie macabre, 2011 Hugo Alfvén : Rhapsodie suédoise Dans Jacques le Fataliste et son maître, Diderot parle de son œuvre comme d'une rhapsodie.
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