Concept

Elefthérios Venizélos

Résumé
vignette|Buste d'Elefthérios Kyriákou Venizélos, par Thanásis Apártis (1899-1972). Elefthérios Kyriákou Venizélos (Ελευθέριος Κυριάκου Βενιζέλος), né le à Mourniés, en Crète, et décédé le à Paris, est un homme politique grec, considéré, dès 1921, comme le « fondateur de la Grèce moderne ». La jeunesse de Venizélos est marquée par les luttes en Crète contre la présence ottomane et en faveur d'un rattachement à la Grèce, l’enosis. Après des études en Crète et en Grèce, il devient avocat en 1887, s'installe à La Canée, et se lance dans le journalisme et la politique. Élu député libéral à l'assemblée générale crétoise en 1889, insurgé lors de la révolte de 1897-1898, il rédige à l’issue de celle-ci la constitution de la Crète autonome. Ministre de la Justice de 1898 à 1901 dans le gouvernement local du haut-commissaire le prince Georges, il s’oppose à ce dernier sur la question du rattachement à la Grèce. C’est dans ce contexte qu’au printemps 1905, il prend la tête d’une insurrection qui se termine par le départ du prince Georges. Sa réputation dépasse alors les limites de son île et gagne même une renommée internationale. Ainsi, lorsque les militaires grecs organisent le coup de Goudi à l'été 1909, Venizélos est sollicité pour prendre en mains la destinée de la nation. Il n’accepte qu’après que ses partisans ont remporté à l’été 1910 des élections démocratiques. Premier ministre, il mène une politique de modernisation du royaume, principalement en ce qui concerne l'armée et la marine, afin de permettre au pays d'affronter les conflits qui se dessinent. La Grèce sort ainsi vainqueur des deux guerres balkaniques. Cependant, il entre dans un très grave conflit avec le commandant en chef des troupes grecques, le prince héritier Constantin. L'opposition entre les deux hommes se prolonge au cours de la Première Guerre mondiale. Constantin , monté sur le trône en 1913, est plutôt proche de la Triplice tandis que Venizélos penche vers l'Entente. Les influences opposées des belligérants finissent par couper la Grèce en deux lors du « Schisme national ».
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