Les Gallaeci, Callaeci, Calaeci ou Gallèques sont les noms donnés par les Romains et repris par les historiens, à l'ensemble des peuples installés au nord-ouest de la péninsule Ibérique, en Gallécie (actuelle Galice et alentours, en Espagne et Portugal). Gallaeci désigne aussi un peuple en particulier, dont la localisation territoriale dans ce périmètre n'est pas tranchée (c'est pourquoi les textes français distinguent parfois les « Gallèques » (sens territorial) des « Gallaeci » (sens tribal). Dans l'antiquité tardive et au Haut Moyen Âge, on nommera Gallaeci les habitants du royaume suève : le Gallicense Regnum ou Gallaecia Regnum ce qui a donné au cours de l'histoire le gentilé Galicien (Galaico, galego en galicien).
Le terme gallaeci ou habitants de la Gallécie (Gallaecia) est une généralisation faite par les Romains à partir du premier contact établi avec un peuple de cette culture et par simplification car les autres peuples avaient des noms trop petits et trop obscurs de ce qu'en dit Strabon. Le groupe des Gallaeci se trouvait peut-être en expansion lorsque les troupes romaines pénétrèrent dans leur territoire.
Les inscriptions épigraphiques prouvent que pour le nord-ouest de l'actuel Portugal, les Bracari étaient le peuple le plus important. On discute si leur nom pourrait avoir quelque lien avec le gaulois bracca (braies, « pantalon »). Les Bracari occupaient le territoire entre les fleuves Douro et Lima et doivent correspondre aux premiers Kallaikoi reconnus pour la première fois, lors des combats contre les troupes romaines (vers 138-136 av. J.-C.), c'est pourquoi Alain Tranoy pense que le peuple des Callaeci était peut-être situé vers Porto.
La Citânia de Briteiros (Guimarães) et la Citânia de Sanfins (Paços de Ferreira) sont d'importants habitats fortifiés de la « Culture des castros » caractéristiques de l'âge du fer local, qui subit plus tard l'influence des Romains après la fondation de la capitale régionale Bracara Augusta (Braga) à la fin du Des inscriptions épigraphiques comme celle du sanctuaire de la Fonte do Ídolo à Braga en honneur de Nabia - la plus importante déesse des Bracari - les noms des Nemetati un peuple client et de Tongobriga (près de Marco de Canaveses), semblent indiquer une ancienne souche celtique qui remonterait aux Keltoi cités par Hérodote (c.
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thumb|right|400px|Culture des Castros. La culture des castros (cultura castreja en portugais ; cultura castrexa en galicien ; cultura castreña en espagnol et en asturien) est une expression utilisée en archéologie pour désigner la culture du nord-ouest de la péninsule Ibérique (région qui correspond approximativement au Portugal, à la Galice et aux Asturies) pour une période qui va de la fin de l’âge du bronze () jusqu’au . La caractéristique la plus notable de cette culture sont les villages fortifiés et les hill forts, connus sous le nom de castros (du latin castrum : « château »).
Lugo est une ville du nord-ouest de l'Espagne, capitale de la province de Lugo, dans la communauté autonome de Galice. Elle est située à une centaine de kilomètres de la « Costa Verde » sur le golfe de Gascogne. La ville est connue pour les remparts qui entourent la ville, vestige bien conservé de la civilisation romaine datant du et site du patrimoine mondial de l'Unesco (depuis l'an 2000). LugoCatedral.JPG|La cathédrale de Lugo Lugo le rempart romain.jpg|Promenade sur les remparts romains Vue sur le rempart romain.
Le terme « oppidum » (du latin n. oppidum, pl. oppida : « ville », « agglomération généralement fortifiée »), au pluriel oppidums (ou oppida selon la forme latine) , est le nom donné par les historiens romains à un type d'habitat protohistorique fortifié que l'on trouve en Europe de l'Ouest et centrale. Il bénéficie presque toujours de défenses naturelles liées à son implantation sur des lieux d'accès difficile : soit en position de surplomb (tel que des éperons barrés, des collines ou des plateaux) ; soit dans un contexte d'isolement hydrographique (tel que des îles, des presqu'îles, des caps, des méandres de fleuves ou de rivières, ou encore des marais).