Une bhikkhuni (pali) ou bhikshuni (sanskrit) est une moniale bouddhiste qui a reçu l’ordination complète (upasampada), suivant un noviciat (shramanerika puis shikshamana) d’au moins deux ans.
L’ordre des bhikkhunis a été fondé cinq ans après celui des bhikkhus, avec l’accord quelque peu réticent du Bouddha Gautama, qui leur imposa huit règles spécifiques les assujettissant aux moines. La première moniale aurait été Mahaprajapati Gautami, sa tante et mère adoptive.
Au début du , l’ordre des bhikkhunis n’existait plus qu'en Chine, en Corée et au Viêt Nam. Dans le courant theravāda et au Japon, les nonnes sont techniquement des laïques se consacrant à la vie ascétique en suivant les règles des novices. Dans le courant vajrayāna du bouddhisme tibétain, les femmes ne reçoivent en principe pas l’ordination complète et restent novices durant toute leur carrière
à l'exception de quelques moniales occidentales. Des tentatives de résurrection de l’ordre féminin dans les régions theravāda et d’implantation au Tibet ont été entreprises ces vingt dernières années. Le dalaï-lama s'est exprimé en faveur de l'ordination féminine lors de la conférence de Hambourg en juillet 2007.
Les règles régissant la vie monastique ou vinaya se sont diversifiées progressivement après la mort du Bouddha, tout en restant fondamentalement proches. Le bouddhisme theravāda suit le Vinaya Pitaka, le courant mahāyāna le Dharmaguptaka Vinaya ou Dharmagupta Vinaya (chinois : 四分律, sìfēnlǜ), et le bouddhisme tibétain le Mulasarvastivada Vinaya. Le résumé ci-dessous correspond à l’ordination selon le Dharmagupta actuel.
Les spécificités de l'ordination féminine sont la durée plus longue du noviciat obligatoire et la double ordination par les sanghas des deux sexes. Selon la tradition, le noviciat d’au moins deux ans fut imposé pour leur permettre de déterminer avec plus de certitude si elles étaient faites ou pas pour la vie monastique.
Les moniales commencent théoriquement par être shramanerika et observent les dix préceptes.
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In Buddhism, an anagārika (Pali, 'homeless one', əˈnəɡɑːrɪkə; f. anagārikā əˈnəɡɑːrɪkɑː) is a person who has given up most or all of their worldly possessions and responsibilities to commit full-time to Buddhist practice. It is a midway status between a bhikkhu or bhikkhuni (fully ordained monastics) and laypersons. An anagārika takes the Eight Precepts, and might remain in this state for life. Anagārikas usually wear white clothes or robes, depending on the tradition they follow.
Anuradhapura Kingdom (Sinhala: අනුරාධපුර රාජධානිය, translit: Anurādhapura Rājadhāniya, Tamil: அனுராதபுர இராச்சியம்), named for its capital city, was the first established kingdom in ancient Sri Lanka related to the Sinhalese people. Founded by King Pandukabhaya in 437 BC, the kingdom's authority extended throughout the country, although several independent areas emerged from time to time which expanded towards the end of the kingdom. Nonetheless, the king of Anuradhapura was seen as the supreme ruler of the entire island throughout the Anuradhapura period.
Maechi or Mae chee (แม่ชี; mɛ̂ː.t͡ɕhiː) are Buddhist monastics in Thailand who have dedicated their life to religion, vowing celibacy, living an ascetic life and taking the Eight or Ten Precepts (i.e., more than the Five Precepts taken by laypersons). They occupy a position similar to sāmaṇerī. It is still illegal for women to take full ordination as a bhikkhuni (nun) in Thailand because of a 1928 law created by the Supreme Patriarch of Thailand. He based this on the belief that Gautama Buddha allowed senior bhikkhunis to initiate new women into the order.