Concept

Musée d'histoire naturelle de Londres

Résumé
Le musée d’histoire naturelle de Londres (Natural History Museum) est l'un des trois grands musées installés le long de Exhibition Road, dans le quartier de Kensington à Londres (les deux autres sont le Science Museum et le Victoria and Albert Museum). Il accueille des collections de sciences de la vie et de la terre (environ 70 millions de spécimens). Rempli des trouvailles de l'ex-empire colonial, il compte notamment les collections apportées par l'explorateur James Cook et le naturaliste Charles Darwin. Le musée est notamment connu pour son hall d’entrée (Central Hall) que dominait le squelette d’un diplodocus car celui-ci fut remplacé par le squelette d'une baleine. L'architecte a fait pour les parties intérieures et extérieures un grand usage de briques de terre cuite pour résister à l'atmosphère londonienne riche en suie de l’époque victorienne. Des bas-reliefs de plantes, d’animaux et de fossiles décorent ces briques. L’axe central du musée est aligné avec la tour de Imperial College, le Royal Albert Hall et l’Albert Memorial plus au nord, qui font partie du complexe appelé « Albertopolis ». Ce musée abrite cinq collections majeures dans les domaines suivants : botanique ; entomologie ; minéralogie ; paléontologie ; zoologie. La fondation de la collection est celle du médecin de l’Ulster, Sir Hans Sloane (1660-1753), qui permit au gouvernement britannique d’acheter ses importantes collections à un prix bien inférieur à leur valeur marchande de l’époque. Sa collection, qui comprenait notamment des milliers de plantes séchées et des squelettes (animaux et humains) fut d’abord accueillie dans la du quartier de Bloomsbury en 1756. Elle faisait alors partie du British Museum. La majeure partie de la collection Sloane avait disparu au début du XIXe siècle. George Shaw, conservateur d'histoire naturelle de 1806 à 1813, a vendu de nombreux spécimens au Royal College of Surgeons et a procédé à des crémations périodiques de matériel dans l'enceinte du musée. Ses successeurs ont également demandé aux administrateurs la permission de détruire des spécimens pourris.
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