L'épisiotomie est un acte chirurgical consistant à ouvrir le périnée au moment de l'accouchement afin de laisser passer l'enfant. Cette incision a idéalement pour but de sectionner le muscle élévateur de l'anus.
La pratique de l'épisiotomie est un geste prophylactique utilisé depuis le et qui reste actuellement assez largement répandu, particulièrement en France, bien que son utilité soit très discutée. Sur la période 2010-2013, le taux d'épisiotomie est de 30 % en France (47 % constatés en 2005).
Les bénéfices supposés de ce geste sont discutés par la recherche scientifique depuis plusieurs décennies.
Les taux d'épisiotomies sont d'environ 13 % au Royaume-Uni et moins de 6 % en Suède. Le taux américain est passé en 15 ans de plus de 60 % à moins de 25 % (données 2004) et continue encore de décroître.
L'épisiotomie était censée prévenir des déchirures graves du périnée. La recherche montre que non seulement la pratique systématique de l'épisiotomie ne permet pas de réduire les déchirures du ou , mais que dans certains cas, le résultat est inverse de celui escompté.
De même, on pratiquait l'épisiotomie en espérant diminuer les incontinences urinaires ou fécales. La recherche a démontré qu'il n'en est rien, et qu'elle est même associée à plus d'incontinence fécale dans les 3 mois après l'accouchement.
La prévention du prolapsus génital par l'épisiotomie n'est pas démontrée, car aucune étude médicale ne porte sur une période de temps assez longue pour le vérifier. On sait juste que la force musculaire du périnée est moindre, trois mois après l'accouchement, chez les femmes ayant subi une épisiotomie.
Les grands bénéfices espérés de l'épisiotomie sont donc invalidés par les études médicales.
Une revue de la littérature (incluant 5977 femmes) réalisée en 2017 par la Cochrane a permis de mettre en évidence d'autres résultats d'études :
chez les femmes pour lesquelles un accouchement non instrumental est prévu, l'épisiotomie sélective permettrait de diminuer de 30 % le nombre de traumatismes périnéaux graves, comparé à l'épisiotomie systématique ;
l'épisiotomie sélective ne semble pas mener de préjudice pour la mère ou le bébé ;
pour évaluer l'intérêt de l'épisiotomie systématique dans les cas d'accouchement instrumentaux prévus, d'autres études sont nécessaires.
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La vulve est la partie externe de l'appareil génital féminin. L'organe comprend entre autres le mont du pubis, les grandes lèvres, les petites lèvres, le clitoris, le gland du clitoris, le bulbe du vestibule, le vestibule vulvaire, le méat urétral, l'ouverture vaginale, les glandes de Bartholin et les glandes de Skene. La vulve protège le vagin et indirectement l'utérus par ses lèvres vaginales internes et externes. Les muscles du plancher pelvien soutiennent les structures de la vulve ; d'autres muscles du triangle urogénital apportent également soutien.
L'épisiotomie est un acte chirurgical consistant à ouvrir le périnée au moment de l'accouchement afin de laisser passer l'enfant. Cette incision a idéalement pour but de sectionner le muscle élévateur de l'anus. La pratique de l'épisiotomie est un geste prophylactique utilisé depuis le et qui reste actuellement assez largement répandu, particulièrement en France, bien que son utilité soit très discutée. Sur la période 2010-2013, le taux d'épisiotomie est de 30 % en France (47 % constatés en 2005).