Le nom de partisan peut être donné à une personne pratiquant la guérilla. La guerre de partisans a son origine en 1809 (Espagne) et 1812 (Russie) et a été théorisée dès 1821 par le général de l'armée russe Denis Davydov dans un livre qui a eu un grand retentissement, l'Essai sur la guerre de partisans.
Au , le mot a été notamment utilisé pour désigner les organisations paramilitaires de résistants qui s'opposèrent aux régimes fascistes et aux forces militaires de l'Allemagne nazie en Europe au cours de la Seconde Guerre mondiale. Dans ce contexte, le mot a été détourné de son sens originel par les mouvements communistes pour en revendiquer l'appellation, le nom de Partisans étant dès lors utilisé de manière récurrente pour désigner les seuls mouvements de résistance communistes.
Certains chants de partisans sont notoires :
Bella Ciao, chant des partisans italiens ;
Chant des partisans : chant utilisé par la Résistance française ;
Chant des partisans de l'Amour : chant traditionnel soviétique ;
La Complainte du partisan, diffusé par la BBC à destination de la France occupée ;
Les Partisans, chant soviétique ;
Les Partisans blancs, chant anticommuniste russe blanc.
Dans les anciens pays communistes d'Europe centrale et orientale, plusieurs clubs sportifs avaient inséré le mot « Partisan » dans leur nom officiel : par exemple, le Partizan Belgrade.
Partisans soviétiques
Détachements de partisans soviétiques 1941-1944
Régiments de partisans soviétiques 1941-1944
Brigades de partisans soviétiques 1941-1944
Groupes de partisans soviétiques 1941-1944
Formations unitaires de partisans soviétiques 1941-1944
Partisans biélorusses
Armia Krajowa (partie de l'état polonais clandestin pendant la seconde guerre mondiale)
Armée insurrectionnelle ukrainienne (partisans ukrainiens)
Parti communiste de Lettonie (partisans lettons)
Jonas Žemaitis-Vytautas (partisans lituaniens)
Adolfas Ramanauskas (partisans lituaniens)
Ghetto de Vilnius (partisans juifs lituaniens en 1941)
Partisans juifs
Partisans yougoslaves
Mouvement de libération nationale (Albanie) (partisans albanais)
Armée populaire de libération nationale grecque (partisans grecs)
Résistance en Roumanie pendant la Seconde Guerre mondiale
Résistance en Italie pendant la Seconde Guerre mondiale
Francs-tireurs et partisans français
Partisans allemands
Mouvement mondial des partisans de la paix
Denis Davidoff, Essai sur la guerre de partisans, Éditions Astrée, 2012, 140 p.
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vignette|Soldats irréguliers à Beauharnois, Québec, Bas-Canada, au 19 siècle. L'armée irrégulière est toute composante militaire non standard qui est distincte des forces armées nationales d'un pays. Étant défini par l'exclusion, il existe une variation significative dans ce qui relève du terme. Il peut faire référence au type d'organisation militaire ou au type de tactique utilisée. Une organisation militaire irrégulière est une organisation qui ne fait pas partie de l'organisation de l'armée régulière.
Les cellules stay-behind (en anglais, ) sont des réseaux clandestins coordonnés par l'OTAN pendant la Guerre froide. Implantées dans seize pays d'Europe de l'Ouest, ces cellules visent à combattre une éventuelle occupation par le bloc de l'Est, se tenant prêtes à être activées en cas d'invasion par les forces du Pacte de Varsovie. La plus célèbre de ces cellules et la première à avoir fait l'objet de révélations est le réseau italien Gladio (« Glaive » en italien).
La guerre non conventionnelle (unconventional warfare) signifie, au sens large, des « opérations militaires et quasi-militaires qui ne correspondent pas à la guerre conventionnelle » et peut recouvrir des armées secrètes, la subversion ou des tactiques de guérilla. Le recours à ces méthodes vise typiquement à éviter une escalade vers la guerre conventionnelle ainsi qu'à se soustraire aux conventions internationales.