Jacques Barbeu du Bourg, né le à Mayenne et mort le à Paris, est un médecin, polygraphe, historien et scientifique français, connu surtout pour ses travaux de botanique. Il a aussi écrit en latin. Il utilise souvent pour ses publications des pseudonymes : Zoïlomastix, Boniface Diastillet, Alexis Diastille, Abraham Mansword, Samuel Jones, etc. Il a collaboré à l'Encyclopédie. Ami de Benjamin Franklin, il a l'idée de dresser, pour l'étude de l'histoire, des tableaux synoptiques.
Il est le fils de Claude Barbeu, sieur du Bourg, marchand toilier à Mayenne, sieur des Cheminées, et de Françoise Jeanne Gournay.
Deux des frères de Jacques Barbeu du Bourg, indique Vicq d'Azyr s'étaient voués à l'état ecclésiastique. D'autres parents de Barbeu étaient d'église : son cousin François-René Barbeu, qui fut plus tard curé de Saint-Martin de Mayenne, et Claude du Bourg, de la branche mancelle des Barbeu, qui est à Paris procureur du collège du Mans.
La sœur de Jacques Barbeu du Bourg, a pour fils Jean Lair de la Motte, secrétaire de Benjamin Franklin, et René-Augustin Lair-Lamotte, homme politique. Jacques Barbeu du Bourg épouse Françoise Blanche Béranger, qui meurt en 1777 ; sans avoir de postérité.
Famille Barbeu
thumb|right|Chronographie.
Jacques Barbeu du Bourg termine son cours de philosophie à l'âge de . Il commence des études théologiques.
Il apprend les langues anciennes, notamment l’hébreu afin d’entrer dans les ordres. Mais il renonce à son projet afin de se consacrer aux sciences. Esprit encyclopédique, il est attiré par la littérature, il reprend l'étude du grec, du latin. Un de ses contemporains affirme qu'il savait aussi bien le grec et l'hébreu qu'il est possible pour des modernes.
Il apprend plus tard l'anglais, l'italien, et peut lire les poètes classiques dans le texte ; il se livre ensuite aux études historiques ; la physique, les mathématiques. Petit-fils et neveu d'avocats, il effectue son droit, et est reçu bachelier en 1735.
Il est un temps précepteur dans la maison de Matignon, où il fait la connaissance de Henri Saint Jean de Bolingbroke.