Birendra Bir Bikram Shah Dev (वीरेन्द्र वीर विक्रम शाह देव), né le à Katmandou et mort le dans la même ville, est roi du Népal de 1972 à 2001.
Scolarisé dans des écoles de premier ordre en Europe, Asie, et Amérique, y compris les élitistes Collège d'Eton et université Harvard, il a longuement voyagé avant d'accéder au trône.
Plus ouvert à la démocratie parlementaire que son père, il la restaure en 1990, sous la pression du Parti du congrès et du Parti communiste. Cependant, les querelles entre partis politiques et les problèmes sociaux récurrents ont provoqué une rébellion maoïste appelée guerre du Peuple népalais, qui a pris de l'ampleur à partir de 1996. La stabilité du Népal a été encore plus menacée lorsque lui et la majeure partie de sa famille, y compris la reine Aishwarya, ont été, selon la thèse officielle népalaise, assassinés par son fils aîné et héritier, Dipendra qui meurt lui-même quelques jours plus tard des blessures qu'il s'était infligées. Birendra reste dans les mémoires comme l'un des rois les plus aimés et respectés de l'histoire népalaise.
Lors d'un banquet donné le au palais royal de Narayanhity, l'héritier du trône, le prince Dipendra, très alcoolisé, a une altercation avec un convive. Son père, le roi Birendra, lui intime l'ordre de quitter la salle accompagné de son frère le prince Nirajan et de leur cousin germain le prince Paras. Une heure plus tard, le prince revient dans la salle du banquet avec deux armes à feu et tire en rafale sur sa famille. Il tue son père, sa mère, son frère, sa sœur, deux oncles, une tante et une cousine. Quatre autres membres de sa famille sont blessés. Il retourne l'arme contre lui et se tire une balle dans la tête. Il est cependant proclamé roi, mais, très gravement touché, il demeure dans le coma et meurt le .
Field Marshal de l'armée britannique, le
L'auteur Gérard de Villiers, dans son roman Le Roi fou du Népal, publié en 2002, après avoir évoqué le massacre de la famille royale, prétend que l'enquête officielle a été laconique et bâclée et émet l'hypothèse qu'il s'agissait d'un véritable coup d'État organisé par des membres de la famille royale népalaise, a priori par le prince Gyanendra et par un service secret étranger.