thumb|upright=1.5|Émigration italienne par régions 1876-1915
De la fin du jusqu’au milieu du , une importante émigration italienne se produit. Dans la seconde moitié du , l'Italie est un réservoir à main-d’œuvre pour les pays industrialisés d'Europe, mais aussi pour les États-Unis et plusieurs pays d’Amérique du Sud. Pendant longtemps, des flux de ses migrants se sont installés de par le monde avec plus ou moins de difficulté.
Les immigrés italiens se sont installés dans de nombreux pays, principalement en Amérique du Nord et en Amérique du Sud. Les pays secondaires de l'immigration italienne sont des pays d'Amérique centrale, mais aussi l'Australie, la Tunisie, l'Algérie, la Libye, l'Albanie, la Grèce, l'Afrique du Sud, l'Espagne, la Somalie, la Suisse, la France métropolitaine, l'Allemagne ou encore la Belgique.
Dès l’unité italienne accomplie, le nouveau royaume d’Italie amorce, comme d’autres puissances européennes, sa révolution industrielle. L’Italie a du mal à rattraper des pays déjà plus avancés, tels que l’Allemagne ou le Royaume-Uni, souffrant également d’un manque de matières énergétiques, notamment de charbon, essentiel durant cette période.
La transition démographique génère une surpopulation dans les campagnes ; les structures agraires de transforment ; l’Italie va connaître plusieurs grandes vagues d’émigration.
L'Italie moderne a pris naissance en 1861, quand les rois de la maison de Savoie unifient la péninsule Italienne par l'annexion des différents États dans lesquels l'Italie est divisée depuis des siècles. L'Italie est constituée de d'habitants au Centre-Nord, auxquels s'ajoutent les de l'ancien royaume des Deux-Siciles (7 de la péninsule méridionale et 2 de la Sicile). Ainsi, avec l'annexion des États pontificaux en 1870, l'Italie a approximativement d'habitants (contre environ en Allemagne et environ au Royaume-Uni). Lors de l'unification de l'Italie, Naples - ancienne capitale du royaume des Deux-Siciles - devient la plus grande ville du pays avec , alors que Rome ne compte que .