Résumé
thumb|upright=1.5|Exemple de fissuration par corrosion sous contrainte causée par la tension exercée par un collier de renforcement soudé de façon inadéquate. Trois facteurs (milieu, matériau et mécanique) sont généralement simultanément en cause. La corrosion sous contrainte (ou CSC) d'un métal ou d'un alliage résulte généralement de l'action conjuguée de trois facteurs : une contrainte mécanique en tension (contrainte résiduelle ou appliquée) ; un milieu environnant agressif ; un matériau sensible au phénomène de CSC, au moins dans certaines conditions. Dans le domaine de l'industrie nucléaire, l'acronyme PWSCC est parfois utilisé, pour Primary water stress-corrosion cracking. La CSC est un phénomène particulièrement insidieux : initialement très discret, il est ensuite difficile d'en prévoir la vitesse et l'intensité. Il est redouté car il peut aboutir à une défaillance soudaine et « catastrophique » du matériau (et ce, à une valeur bien inférieure à sa limite de résistance mécanique normale). Il est généralement estimé que trois conditions doivent être synergiquement réunies pour qu'il y ait apparition (puis diffusion) d'un phénomène de corrosion sous contrainte : contrainte mécanique (appliquée ou résiduelle, c'est-à-dire faisant par exemple suite à une soudure, le cintrage, l'écrouissage, ou le laminage à froid du matériau) ; condition physicochimique agressive du milieu : température (qui peut être source de chocs thermiques, de phénomènes de dilatation ou de rétraction, et de variation de pression du milieu) ; potentiel hydrogène ; composition du milieu et éventuelle irradiation (neutronique, à haute énergie) ; sensibilité du matériau à la corrosion sous contrainte (dans certaines conditions de contraintes et de milieu). Par exemple, une « corrosion sous contrainte chlorure » peut se produire . D'autres conditions augmentant la probabilité d'apparition de fissures par CSC ou augmentant leur vitesse de croissance sont par exemple le type et la forme du matériaux (design de l'installation), la fluence, la teneur en carbone de l'acier (le cas échéant), le type de procédure de soudage.
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