Concept

Musique pakistanaise

Résumé
La musique pakistanaise est très similaire à la musique indienne étant donné leur passé commun ; il en va de même avec celle du Bangladesh, qui lui fut unie longtemps. Il existe toutefois d'importantes différences régionales ainsi que des influences d’Asie centrale, d’Iran, de Turquie et de la musique arabe. En outre, depuis l'arrivée massive de réfugiés afghans, il y a une très forte présence de la musique afghane. En marge de la musique savante, beaucoup de ces courants forment des genres hybrides semi-classiques typiques tels le ghazal, très populaire au Pakistan, ou encore le naghmâ. Il s'y ajoute une forte influence des diverses musiques islamiques des nombreuses confréries soufies qui forment le lit des musiques folkloriques dévotionnelles populaires qui côtoient des musiques d'ordre chamanique. Depuis le succès de Nusrat Fateh Ali Khan, la musique actuelle est en pleine expansion, notamment grâce à la diaspora vivant dans les pays anglo-saxons (ayant développé le bhangra) et au libéralisme culturel affiché par le gouvernement depuis 2003. C'est la musique hindoustanie aussi en vigueur au nord de l’Inde ; elle utilise une échelle variable selon les râgas (pentatoniques, hexatoniques ou heptatoniques) avec des intervalles variables mais rejoignant de plus en plus le tempérament égal depuis l'introduction de l’harmonium en lieu et place du sarangi ou de la tampura. La rythmique est assurée en vertu de la théorie des tâlas. Musique de chambre réservée aux duos ou aux très petites formations, elle est surtout vocale au Pakistan, bien qu'il existe quelques instrumentistes connus (au sitar, sarangi ou tablâ). Le genre principal pratiqué est le khyal dont les paroles des chants sont parfois en hindi. Cette tradition orale se divise en diverses écoles (gharânâs) qui font fi des frontières politiques ou linguistiques, ainsi la Sham Chaurasia gharânâ ou la punjab gharânâ. Dans les régions proches de l'Afghanistan, on retrouve aussi la tradition classique du naghmâ qui reprend la division du râga en alap (« introduction ») et gât (« composition ») dans le développement d'une mélodie (shakl, staï, antara, etc.
À propos de ce résultat
Cette page est générée automatiquement et peut contenir des informations qui ne sont pas correctes, complètes, à jour ou pertinentes par rapport à votre recherche. Il en va de même pour toutes les autres pages de ce site. Veillez à vérifier les informations auprès des sources officielles de l'EPFL.