Lama (bouddhisme)Le lama () est celui qui enseigne le bouddhisme tibétain et ses prolongements en Mongolie ou ailleurs. Le terme, dans la culture tibétaine, a aussi plusieurs significations symboliques. Le titre de lama (, contraction de bla na med pa, « insurpassable ») est donné à un enseignant religieux du bouddhisme tibétain. Robert A. F. Thurman traduit lama par « mentor. » D'une manière générale, le terme lama, qui s'utilise aussi en Occident, désigne un niveau de réalisation spirituelle avancé.
DakiniUne dakini (sanskrit IAST : ḍākinī), translittéré en 荼枳尼天, dakini-ten, ou encore khandroma () ; ) est une divinité féminine du bouddhisme vajrayāna ou un « démon-femelle » dans l'hindouisme, importante dans les pratiques tantriques du bouddhisme tibétain. Les dākinīs hindoues (et leurs équivalents masculins, les dākas) se déplacent dans le ciel, ce que traduit leur nom chinois et tibétain (kōng / mkha, ciel ; xíng / gro, déplacement ; mǔ / ma, femme).
YoginiA yogini (Sanskrit: योगिनी, IAST: ) is a female master practitioner of tantra and yoga, as well as a formal term of respect for female Hindu or Buddhist spiritual teachers in Indian subcontinent, Southeast Asia and Greater Tibet. The term is the feminine Sanskrit word of the masculine yogi, while the term "yogin" ˈjoːɡɪn is used in neutral, masculine or feminine sense. A yogini, in some contexts, is the sacred feminine force made incarnate, as an aspect of Parvati, and revered in the yogini temples of India as the Sixty-four Yoginis.
MahāsiddhaUn Mahāsiddha est l'un des quatre-vingt-quatre ascètes bouddhistes indiens, « Grands Accomplis » dans les pratiques du Vajrayāna, qui vécurent du VIIe au XIIe siècle. Les mahasiddhas avaient généralement une vie très peu conventionnelle, et a fortiori en comparaison avec la vie très réglée des moines bouddhistes. Certains mahasiddhas vivaient d'artisanat comme Saraha qui taillait des flèches, Kumbharipa qui était potier, Vinâ qui était musicien, Tantîpa qui était tisserand, un autre qui était forgeron.
Tantra de kalachakravignette|Symbole tibétain de Kalachakra en vitrail, Samye Ling. Le tantra de kalachakra (कालचक्र ; IAST : Kālacakra, signifiant la roue du temps (du sanskrit chakra signifiant roue et kala signifiant temps ou noir) ; కాలచక్ర : ) est, avec son commentaire (sk. « lumière immaculée », tib. dri-med ‘od), le principal support de l’enseignement kalachakra du bouddhisme tibétain. Kalachakra signifie cycle temporel, ou la roue du temps.
Dynastie PalaLes Pala sont une dynastie indienne bouddhiste qui a régné sur le Bengale et le Bihar du VIIIe au . Fondée vers 750 par le roi Gopala, elle connait son apogée dans le premier quart du . Dharmapala réussit à contrôler un temps Kanauj. Son successeur le roi Devapala, conquiert l'Assam et l'Orissa (fin en 854). Bouddhiste, il s’attaque violemment aux autres religions ce qui lui vaut l’hostilité du peuple. À partir du règne de Narayanapala, l'empire Pala se désintègre peu à peu sous les coups des Pratihara de Kanauj.
Non-dualitéLa non-dualité désigne à la fois l'unité fondamentale qui, selon certaines écoles philosophiques orientales, sous-tendrait la diversité apparente, la multiplicité des formes du monde, et les approches philosophiques ou pratiques qui conduiraient à comprendre la dualité entre transcendantalisme et immanence. En Occident, certains courants philosophiques abordent le concept de non-dualité.
Philosophie bouddhisteCet article traite du bouddhisme comme philosophie. En effet, le bouddhisme comporte une telle dimension philosophique qu'il est perçu par un certain nombre de ses pratiquants et observateurs comme philosophie plutôt que religion, bien que cette qualification soit parfois préférée. L'approche philosophique du bouddhisme est notamment menée par des auteurs ou intellectuels occidentaux, qui cherchent à le replacer dans une grille conceptuelle d'héritage européen.
Méditation bouddhiqueLa méditation bouddhique, théorisée et pratiquée dans le bouddhisme, diffère de la méditation dans son acception occidentale. Son but est l'atteinte du nirvāṇa. Il existe deux mots correspondant à « méditation » dans les langues classiques du bouddhisme : le mot sanskrit bhāvanā, qui signifie « cultiver, développer » et le mot tibétain gom, « se familiariser avec des qualités ». La méditation bouddhique correspond toujours à une pratique posturale, mentale, relaxante et rigoureuse.