Concept

M16 (amas ouvert)

Résumé
M16 (NGC 6611) est un très jeune amas ouvert situé dans la queue de la constellation du Serpent, à proximité des constellations du Sagittaire et de l'Écu de Sobieski. M16 est entouré par la nébuleuse de l'Aigle dont la désignation est IC 4703. On désigne en certains endroits cette nébuleuse comme M16 et il règne une certaine confusion entre ces deux objets. L'amas M16 a été découvert par l'astronome suisse Jean Philippe Loys de Cheseaux en 1745 et on attribue la découverte de la nébuleuse à Charles Messier. Selon la classification des amas ouverts de Robert Trumpler, cet amas renferme entre 50 et 100 étoiles (lettre m) dont la concentration est moyenne (II) et dont les magnitudes se répartissent sur un grand intervalle (le chiffre 3). La lettre n indique que M16 baigne dans une nébuleuse. Notons cependant que certaines sources, dont la version anglaise de Wikipédia, indiquent un nombre d'étoiles supérieure à 8000 pour M16, à cause de la confusion qui existe entre l'amas et la nébuleuse de l'Aigle. L'amas ouvert fut découvert par Jean-Philippe de Cheseaux en . Charles Messier a refait cette découverte le en mentionnant un amas d'étoiles « mêlée d'une faible lumière », suggérant ainsi la présence d'une nébuleuse autour de l'amas. On attribue donc la découverte de la nébuleuse de l'Aigle à Charles Messier qui l'a inscrit dans son catalogue sous la désignation M16, d'où la confusion entre l'amas lui-même et la nébuleuse de l'Aigle. William et Caroline Herschel ont observé l'amas en , mais ils n'ont pas noté la présence de la nébuleuse. En conséquence, l'entrée NGC 6611 du catalogue de John Dreyer basée sur les écrits d'Herschel est celle de l'amas ouvert ce n'est qu'en 1908 que la nébuleuse de l'Aigle reçut la désignation IC 4703. La première photographie de la nébuleuse a probablement été prise par E. E. Barnard en . Plus récemment, les images acquises par le télescope spatial Hubble en 1995 montrent que la nébuleuse de l'Aigle est une pouponnière d'étoiles, en termes plus scientifiques une région HII ; ces images spectaculaires resteront parmi les plus médiatisées du télescope spatial et auront marqué le début d'une grande série.
À propos de ce résultat
Cette page est générée automatiquement et peut contenir des informations qui ne sont pas correctes, complètes, à jour ou pertinentes par rapport à votre recherche. Il en va de même pour toutes les autres pages de ce site. Veillez à vérifier les informations auprès des sources officielles de l'EPFL.