vignette|droite|Adolf Hitler lors du congrès de 1935. À sa droite se tiennent Rudolf Hess et à sa gauche, Julius Streicher.|alt=Photographie en noir et blanc d'Adolf Hitler lors du congrès du Parti nazi de 1935 à Nuremberg.
Les lois de Nuremberg (en allemand: Nürnberger Gesetze, ) sont trois textes adoptés par le Reichstag à l'initiative d'Adolf Hitler, lors d'une session du parlement tenue à Nuremberg à l'occasion du septième congrès annuel du Parti nazi, le :
la Reichsflaggengesetz (loi sur le drapeau du Reich) ;
la Reichsbürgergesetz (loi sur la citoyenneté du Reich) ;
la Gesetz zum Schutze des deutschen Blutes und der deutschen Ehre (loi sur la protection du sang allemand et de l'honneur allemand).
Elles sont rédigées, dans la précipitation, sur instruction directe de Hitler et adoptées à l'unanimité par les membres du Reichstag. Les trois lois sont publiées au Reichsgesetzblatt le et entrent en vigueur le jour de leur promulgation.
La loi sur la citoyenneté du Reich, mise en œuvre par un décret du , et la loi sur la protection du sang et de l'honneur allemand participent de manière essentielle à la transposition de l'antisémitisme nazi dans l'appareil législatif du Troisième Reich. Elles permettent de poursuivre et d'accentuer le processus d'exclusion des Juifs de la société allemande entamé dès .
vignette|Un SA à côté d'une affiche proclamant : , .|alt=Photographie en noir et blanc d'un membre de la SA à côté d'une panneau appelant au boycottage des commerces juifs
La volonté du parti nazi de mettre en œuvre une politique antisémite radicale est largement antérieure à la prise du pouvoir de et fait partie des fondamentaux idéologiques du nazisme. Le programme en 25 points adopté le comporte quatre articles concernant les Juifs, articles qui . Hitler lance la mise au pas de la société allemande (Gleichschaltung) dès . Après le boycott des commerces juifs, voulu par Hitler, organisé par Julius Streicher et mis en œuvre par la SA, le , l'antisémitisme nazi connaît une première traduction dans l'appareil législatif du Troisième Reich via la loi allemande sur la restauration de la fonction publique du .
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La Shoah (hébreu : שואה, « catastrophe, anéantissement ») ou Holocauste est l'entreprise d'extermination systématique, menée par l'Allemagne nazie contre le peuple juif pendant la Seconde Guerre mondiale, qui conduit à la disparition d'entre cinq et six millions de Juifs, soit les deux tiers des Juifs d'Europe et environ 40 % des Juifs du monde. On utilise aussi les termes de « génocide juif », de « judéocide » ou encore de « destruction des Juifs d'Europe » (Raul Hilberg) et de « hourban » (yiddish : חורבן , « destruction »).
thumb|Tableau de 1935 qui catégorise les individus « de sang allemand », les « Mischlinge » et les « Juifs » d'après les lois de Nuremberg. Mischling (en Mischling, « métis » ; au pluriel : Mischlinge ou Mischlings) est le terme légal employé sous le Troisième Reich pour désigner les personnes d’ascendance partiellement non-allemande (c’est-à-dire, dans la plupart des cas, juive). Issus de mariages mixtes, les Mischlinge n’ont en général pas d’attaches avec le judaïsme mais ils pourraient dans l’esprit de législateurs préoccupés par la pureté raciale, avoir été soumis à l’« influence juive » et corrompre leur entourage.
Le national-socialisme (en allemand Nationalsozialismus), plus couramment désigné en français sous l'abréviation nazisme (en allemand Nazismus), est l'idéologie politique du Parti national-socialiste des travailleurs allemands (NSDAP), parti politique d'extrême droite fondé en Allemagne en 1920 et dirigé par Adolf Hitler. Cette idéologie théorise une hiérarchie au sein d'une espèce humaine divisée en « races », au sommet de laquelle elle place la « race aryenne », à l'inverse de celles les plus détestées, les populations juives, slaves et tziganes, formant la classe des « sous-hommes », les Untermenschen.