Crimes du régime khmer rougethumb|Crânes des victimes des Khmers rouges à Choeung Ek. Les crimes du régime khmer rouge couvrent l'ensemble des meurtres, massacres, exécutions et persécutions ethniques, religieuses ou politiques commis par ce mouvement nationaliste et communiste radical, lorsqu’il contrôla le Cambodge de 1975 à 1979. Durant quatre ans, les Khmers rouges, dont le chef principal était Pol Pot, dirigèrent un régime connu sous le nom officiel de Kampuchéa démocratique, qui soumit la population à une dictature d'une rare violence et dont la politique causa au minimum plusieurs centaines de milliers de morts.
Mass killings under communist regimesMass killings under communist regimes occurred through a variety of means during the 20th century, including executions, famine, deaths through forced labour, deportation, starvation, and imprisonment. Some of these events have been classified as genocides or crimes against humanity. Other terms have been used to describe these events, including classicide, democide, red holocaust, and politicide. The mass killings have been studied by authors and academics and several of them have postulated the potential causes of these killings along with the factors which were associated with them.
Famines soviétiques de 1931-1933thumb|right|300px|Famine en URSS, en 1933. Les zones particulièrement affectées par la famine sont en noir. A – Régions consommatrices de céréales, B – Régions productrices de céréales. C – Anciens territoires cosaques du Don, Kuban et de Terek, C1 – Anciens territoires cosaques de l'Oural and d'Orenburg. 1. Péninsule de Kola, 2. Région septentrionale, 3. Carélie, 4. République des Komis, 5. Oblast de Léningrad, 6. Oblast d'Ivanovo, 7. Oblast de Moscou, 8. Région de Nijni Novgorod, 9. Oblast Occidental, 10.
Massacre de Katyńvignette|alt=La photographie couleur représente une allée dallée qui conduit à une surélévation maçonnée supportant trois croix métalliques. Chacune porte le nom des massacres subis par les Polonais : Katyń, Charkow et Miednoje. Devant le mémorial, un bas relief est fleuri par trois gerbes de fleurs rouges et noires.|Mémorial au cimetière militaire de Katyń.
Le Livre noir du communismeLe Livre noir du communisme. Crimes, terreur, répression est un ouvrage rédigé par un collectif d'universitaires, publié en 1997 par les Éditions Robert Laffont. Rédigé pour marquer le anniversaire de la Révolution russe de 1917, il entend dresser un bilan des victimes des régimes communistes. Succès commercial avec plus d'un million d'exemplaires vendus dans le monde (dont deux éditions brochées et deux éditions poche en France) et plus de 26 traductions à l'été 2011, en France le livre a provoqué deux violentes polémiques : la première parmi les auteurs au sujet du chapitre introductif (dont le contenu a été plus médiatisé que le reste de l’ouvrage), la deuxième concernant plus largement l'ensemble de l'ouvrage.
Transfert de populationLe transfert de population (ou déplacement de population) est le déplacement d'un grand nombre de personnes d'une région vers une autre, souvent dans le cadre d'une migration forcée imposée par un État ou par une autorité internationale. Dans le cas le plus fréquent, les populations déplacées sont déterminées sur des critères ethniques ou religieux, mais le mouvement peut aussi avoir ses origines dans le développement économique. Le bannissement ou l'exil sont des opérations similaires mais elles s'appliquent par la force à des individus ou des groupes de personnes.
HolodomorLe terme Holodomor (Голодомо́р, littéralement « famine », de la racine го́лод, « faim », et мор, « fléau », formé comme calque du tchèque hladomor (« famine ») en 1933, mais qu'on peut traduire par « extermination par la faim ») désigne la grande famine qui eut lieu en RSS d'Ukraine et dans le Kouban (RSFS de Russie), en URSS, en 1932 et 1933, et qui fit, selon les estimations des historiens, entre 2,6 et de morts. L'événement se produisit dans le contexte plus général des famines soviétiques de 1931-1933 et fit un nombre particulièrement élevé de victimes.
Terreur rouge (Russie)Le terme de terreur rouge (ru) désigne la politique répressive d'arrestations et d'exécutions de masse appliquée en Russie soviétique par la Tchéka et l'Armée rouge pour le compte du gouvernement bolchevik durant la guerre civile russe. Elle se déroule en parallèle, et dans certains cas en réaction, à la « terreur blanche » appliquée par les Armées blanches contre-révolutionnaires. Pour l'historien Orlando Figes, la Terreur rouge était prévue depuis le début par les bolcheviks, Lev Kamenev considérant notamment que la soumission par la force de toute opposition était le seul moyen d'assurer le succès de la révolution.
Grand Bond en avantLe Grand Bond en avant (chinois simplifié 大跃进, chinois traditionnel 大躍進, pinyin : Dà yuè jìn) est le nom donné à une politique économique lancée par Mao Zedong et mise en œuvre de 1958 à 1960. Concepteur du Grand Bond en avant, Mao Zedong veut donner une nouvelle orientation politique à la Chine. Irréaliste, ce programme se révèle être un fiasco. Le Grand Bond en avant a été lancé avec le Mouvement de la commune populaire.
Anticommunismethumb| (Tous les chemins du marxisme mènent à Moscou !) : affiche de la CDU en Allemagne de l'Ouest (1953). Le terme d'anticommunisme englobe, au sens large, l'ensemble des attitudes d'opposition ou d'hostilité envers les aspects théoriques ou pratiques du communisme : l'anticommunisme peut se traduire sous forme de simple prise de position, de discours politique structuré, d'action ou de propagande. Son sens est cependant différent en fonction de celui du « communisme », mot qui recouvre lui-même un ensemble de réalités très diversifiées en fonction des contextes sociaux, culturels et politiques.