thumb|Gottfried Wilhelm Leibniz, inventeur du concept de caractéristique universelle. La caractéristique universelle ou, en latin, est une langue universelle et formelle imaginée par le philosophe, mathématicien et scientifique allemand Gottfried Wilhelm Leibniz capable d'exprimer aussi bien les concepts mathématiques, scientifiques ou métaphysiques. Leibniz espérait ainsi créer une langue utilisable dans le cadre d'un calcul logique universel mécanisable ou calculus ratiocinator. En tant que mathématicien, Leibniz est connu pour ses apports en analyse ; il a notamment introduit les premières notions du calcul infinitésimal parallèlement à et indépendamment de Newton et développé la notation qui porte son nom. En tant que philosophe, il s'est interrogé sur la logique, la métaphysique, le droit, l'éthique et même la politique et la théologie. Dans un écrit de jeunesse, (1666), il a tenté d'introduire une première forme de langage symbolique sans aboutir. À de nombreuses reprises, il a discuté la possibilité d'une langue universelle formelle qu'il appelait « la caractéristique universelle » (characteristica universalis ou lingua philosophica). Elle aurait permis le développement de tous les discours rationnels et même esthétiques imaginables : métaphysique, droit, notes musicales, éthique, mathématiques, physique, etc. En latin, caracteristica signifie « signe » ; le terme « caractéristique » est un synonyme de langue. Selon Leibniz, la création d'une caractéristique universelle est la première étape vers la création d'un calculus ratiocinator : ce dernier aurait permis la résolution de toutes les questions théoriques possibles par calcul, c'est-à-dire par un ensemble fini de procédés mécanisables déterminant la valeur de vérité d'une proposition. Les raisonnements seraient devenus de simples calculs mécanisables semblables à ceux de l'arithmétique.

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Langue universelle
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Logique
La logique — du grec , qui est un terme dérivé de signifiant à la fois « raison », « langage » et « raisonnement » — est, dans une première approche, l'étude de l'inférence, c'est-à-dire des règles formelles que doit respecter toute argumentation correcte. Le terme aurait été utilisé pour la première fois par Xénocrate. La logique antique se décompose d'abord en dialectique et rhétorique. Elle est depuis l'Antiquité l'une des grandes disciplines de la philosophie, avec l'éthique (philosophie morale) et la physique (science de la nature).
Algèbre de Boole (logique)
Lalgèbre de Boole, ou calcul booléen, est la partie des mathématiques qui s'intéresse à une approche algébrique de la logique, vue en termes de variables, d'opérateurs et de fonctions sur les variables logiques, ce qui permet d'utiliser des techniques algébriques pour traiter les expressions à deux valeurs du calcul des propositions. Elle fut lancée en 1854 par le mathématicien britannique George Boole. L'algèbre de Boole trouve de nombreuses applications en informatique et dans la conception des circuits électroniques.
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