Concept

Traité des XXIV articles

Résumé
vignette|Première page du traité du . Le traité des XXIV articles ou traité de Londres du 19 avril 1839 est un traité signé à Londres le par la Belgique et les Pays-Bas, faisant suite à la révolution belge de 1830 et à la guerre belgo-néerlandaise de 1831-1833. Il succède au traité des XVIII articles, repoussé par les Pays-Bas. Ce dernier prévoyait la possibilité d'un rachat du grand-duché de Luxembourg (alors constitué de l'actuelle province de Luxembourg et de l'actuel grand-duché) et d'un échange de la partie de la province de Limbourg située au-delà de la Meuse et de Maastricht (territoires qui forment l'actuel Limbourg néerlandais). Il garantissait aussi la navigation libre sur l'Escaut. Mais le roi des Pays-Bas refusa de ratifier ce premier traité et rompit la trêve le en déclenchant la campagne des Dix-Jours dans le but de récupérer la Belgique. vignette|Les limites du territoire belge avant le traité des XXIV articles. Après la Révolution belge et la déclaration d'indépendance de la Belgique le , le Royaume uni des Pays-Bas (créé en 1815 par le Congrès de Vienne) se retrouvait coupé en deux. Le roi des Pays-Bas, des Pays-Bas tenta de récupérer ses territoires durant la guerre belgo-néerlandaise mais en vain. En effet, la Belgique, incapable de résister aux assauts néerlandais, dut faire appel à la France pour préserver son indépendance. La conférence de Londres, réunissant les grandes puissances l'époque, constatant la faiblesse de la Belgique, publia le un traité moins avantageux pour elle : le traité des XXIV articles. Celui-ci lui fermait toute possibilité d'échange d'une partie du Limbourg ou de rachat du Luxembourg, ce qui garantissait aux Pays-Bas le contrôle de deux places stratégiques en cas d'attaque française : Maastricht et Luxembourg (la défense de cette dernière forteresse étant assurée par une garnison prussienne mélangée à des soldats néerlandais). Tout au plus, il accordait à la Belgique la partie du Luxembourg de langue romane ainsi que le, Pays d'Arlon, pourtant de langue germanique mais ajouté sur insistance du roi de France Louis-Philippe (guidé par des considérations de stratégie militaire).
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