La défense de la Grande Muraille (chinois simplifié : 长城抗战, chinois traditionnel : 長城抗戰, pinyin : Chángchéng Kàngzhàn, parfois appelée première bataille de Hopei) est une campagne militaire de cinq mois (1 janvier - ) opposant l'empire du Japon à la république de Chine. Appelée par les Japonais, elle a lieu peu de temps avant le début de la seconde guerre sino-japonaise, officiellement commencée en 1937.
Durant cette campagne, le Japon s'empare de la province de Rehe en Mongolie-Intérieure, en combattant le seigneur de guerre chinois Zhang Xueliang, et l'annexe au nouvel État du Mandchoukouo, dont la frontière sud s'étend désormais jusqu'à la Grande Muraille.
La passe de Shanhai est l'extrémité orientale de la Grande Muraille, là où la fortification rencontre l'océan. Selon les termes de l'accord de 1901 signé après la fin de la révolte des boxers, l'armée impériale japonaise était autorisée à maintenir une petite garnison de 300 hommes à cet endroit. Dans la nuit du , le commandant de la garnison japonaise met en scène un « incident » en faisant exploser des grenades et en tirant quelques coups de feu. L'armée japonaise du Guandong l'utilise comme prétexte pour demander au de l'armée du Nord-Est, gardant la passe de Shanhai, d'évacuer son poste de défense.
Lorsque la garnison chinoise refuse, la lui transmet un ultimatum avant d'attaquer la passe avec le soutien de 4 trains blindés et de 10 chars. L'attaque japonaise est soutenue par un appui aérien rapproché, et par des bombardements d'une douzaine de navires de la de la marine impériale japonaise. Le , le commandant du régiment chinois, Shi Shian, incapable de résister à l'attaque, évacue sa position après avoir perdu la moitié de ses troupes, tandis que les Japonais déplorent la mort d'environ 500 hommes.
Bataille de Rehe
La province de Rehe, au nord-est de la Grande Muraille, est maintenant le nouvel objectif. Prétendant que la province est une partie historique de la Mandchourie, l'armée japonaise espère d'abord la sécuriser en ralliant le général Tang Yulin à la cause du Mandchoukouo.