La bataille du Caucase ou campagne du Caucase est le nom donné à l'ensemble d'opérations des forces de l'Axe et de l'URSS entre le et le sur le front de l'Est pendant la Seconde Guerre mondiale pour le contrôle du Caucase, une région stratégique pour l'effort de guerre allemand. La planification militaire de cette campagne est totalement subordonnée à la nécessité de s'emparer des champs de pétrole du Caucase et en particulier ceux de Bakou, seuls à même de ravitailler l'armée allemande, alors en grande partie motorisée : « Il s’agit de la prise de Bakou, maréchal. Sans le pétrole de cette région, la guerre est perdue », disait Hitler au Generalfeldmarschall von Manstein en 1942. L'invasion allemande du Caucase portait le nom de code Opération Edelweiss. Opération Barbarossa thumb|left|Troupes de montagne allemandes avec un canon antiaérien dans le Caucase près de Teberda, . thumb|left|Convoi allemand dans les montagnes du Caucase, 1942. vignette|gauche|Soldats allemands dans la campagne du Caucase, . vignette|gauche|Soldats allemands des troupes de montagne, lors d’une halte, . vignette|gauche|Un canon de montagne en action à d'altitude, . En mai 1942, l'opération Barbarossa, l'invasion de l'Union soviétique par les forces de l'Axe, lancée le , a en partie échoué. Elle connut des débuts heureux pour l'Allemagne nazie avec de multiples victoires et des gains territoriaux immenses (États baltes, Biélorussie, Ukraine et une partie de la Russie européenne), mais ralentit progressivement et s'arrêta aux portes de Moscou. Puis une violente contre-offensive manqua de balayer le nord du dispositif allemand. Un front de plusieurs milliers de kilomètres se stabilisa alors de Léningrad au nord à Rostov-sur-le-Don au sud, au bord de la mer Noire. Adolf Hitler rêvait d'une victoire rapide sur le front de l'Est, mais le froid, la boue, les lignes de ravitaillement étirées, l'épuisement, l'immensité du territoire et surtout l'étonnante capacité de régénération de l'Armée rouge eurent raison de ses desseins.