Le pécari à collier (Pecari tajacu) est une espèce de mammifères de la famille des Tayassuidae, présente en Amérique du Sud, en Amérique centrale, au Mexique et dans le sud des États-Unis (jusqu'au Texas et en Arizona). En France, sa présence à l'état sauvage se limite à la Guyane française. Les explorateurs français du l'appelaient ou . Il s'agit de l'espèce-type de cette famille. Le pécari est un animal ressemblant au cochon, mais au pelage brun-gris. Cette espèce est appelée pécari à collier parce qu’elle a autour du cou des poils plus clairs qui évoquent un collier. Les poils de son menton sont souvent blancs. Il reste assez facilement reconnaissable par rapport au pécari à lèvres blanches avec qui il partage la même aire de répartition, qui lui possède un pelage noir sombre, un menton blanc clair et sans collier blanc. Il possède de petites défenses qui pointent vers le sol et a également des jambes élancées avec un corps robuste et/ou trapu. Il possède également des glandes odorifiques à l'arrière de son corps avec lesquelles il marque son territoire sur des rochers et du bois ou pour se défendre en projetant un musc très fort. Il s'en sert aussi de manière sociable afin d'identifier les autres individus de son espèce en se frottant aux autres. C'est un animal d'assez petite taille, allant de 50 à 60 cm de hauteur au garrot pour environ 1 à 1,5 m de longueur. Il pèse approximativement en général dans les 16 et 27 kg. En forêt tropicale, l'écologie de cette espèce est longtemps restée méconnue bien que cet habitat soit l'essentiel de son aire de répartition. Une thèse a été réalisée sur cette espèce par J. Judas en pleine jungle en Guyane française à partir d'une station du CNRS basée en bordure du lac du Barrage EDF de Petit-Saut (Station de Saint-Eugène) , ce qui a permis d'évaluer aussi les effets de la fragmentation forestière induite sur de nombreuses espèces par la montée de l'eau. En Guyane française, il vit en groupe itinérant de 3 à 11 individus sur un domaine vital moyen de , dont le nombre et la composition varie au gré des décès par prédation (jaguar.