vignette|Trois ampoules de verre du vaccin contre le choléra, Paris, France, 1924.
vignette|Publication marquant en 1896 le centenaire de la découverte de la vaccine par Jenner.
Un 'vaccin' est une préparation biologique administrée à un organisme vivant afin d'y stimuler son système immunitaire et d'y développer une immunité adaptative protectrice et durable contre l'agent infectieux d'une maladie particulière.
La substance active d’un vaccin est un agent antigénique soit à pathogénicité atténuée par une forme tuée ou affaiblie du micro-organisme pathogène, ou par une de ses toxines, ou par une de ses composantes caractéristiques, par exemple une protéine d'enveloppe, soit un acide nucléique. Plusieurs types de vaccins existent selon le procédé utilisé pour obtenir des anticorps neutralisants : virus entiers atténués ou inactivés, vecteurs viraux génétiquement modifiés réplicatifs ou non réplicatifs (adénovirus, vaccine), sous-unités vaccinales obtenues par recombinaison génétique, anatoxines et acides nucléiques (ADN, ARN messager).
La réaction immunitaire primaire met en mémoire l'antigène menaçant présenté pour que, lors d'une contamination ultérieure, l'immunité ainsi acquise puisse s'activer plus rapidement et plus fortement.
L'Organisation mondiale de la santé (OMS) signale que des vaccins homologués sont disponibles pour plus de vingt infections différentes ainsi évitables. Les vaccins les plus connus sont ceux contre la poliomyélite, antidiphtérique, antitétanique, contre la coqueluche, la tuberculose, la rougeole, la grippe saisonnière, les fièvres hémorragiques Ebola et la Covid-19.
En dépit d'un solide consensus scientifique, il existe au niveau mondial une controverse sur l'intérêt des vaccins et de la vaccination, variable selon les pays et les contextes sanitaires et sociétaux.
Le mot « vaccin » dérive du mot « vaccine » (lui-même issu du latin vaccinus qui signifie « de vache »), utilisé par Edward Jenner en 1798 pour désigner sa formulation médicale recueillie à partir des pustules de variole présentes sur le pis des vaches (variole de la vache, appelée en français vaccine, bénigne) puis inoculée aux humains pour les préserver de la variole humaine.