Groupement de recherche et d'études pour la civilisation européenne

Le Groupement de recherche et d'études pour la civilisation européenne, également connu sous l'acronyme GRECE et l'appellation médiatique « Nouvelle Droite », est une « société de pensée à vocation intellectuelle » (ou « communauté de travail et de pensée ») officiellement fondée en janvier 1969 par quarante militants issus de la mouvance nationale-européenne incarnée par des mouvements comme Europe-Action — revue et cercle animés par Dominique Venner et Jean Mabire —, la Fédération des étudiants nationalistes (FEN), le Mouvement national du progrès (MNP) ou le Rassemblement européen pour la liberté (REL). Le philosophe Alain de Benoist en est considéré comme la « tête pensante ». L'idée de départ du GRECE était de reconquérir le terrain culturel en quittant le domaine purement politique. Après avoir défendu dans les années 1970 un « ethno-différentialisme », il s'en écarte progressivement dans les années 1980. Après une première réunion nationale, tenue les 4 et , qui suit une série de contacts pris à l'automne précédent, les statuts de cette « société de pensée » sont officiellement déposés à la préfecture des Alpes-Maritimes le . Parmi ses fondateurs, le journaliste et écrivain français Alain de Benoist est celui qui accède à la plus grande notoriété ; les autres sont « Pierre d'Arribère » (pseudonyme d'un ancien Waffen-SS, responsable du lancement financier du GRECE), Pierre Bérard, Jacques Bruyas, Yves Esquieu, « Julien Lebel » (Dominique Venner), Roger Lemoine, Giorgio Locchi, Antonio Lombardo, Jean-Jacques Mourreau, Jean-Claude Rivière, Maurice Rollet, Yves Rouxeville, Jean-Paul Touzalin, Jean-Claude Valla, Roger Vétillard, Pierre Vial, Jean-Marcel Zagamé ; mais aussi Jean-Pierre Brosse, Daniel Butreau, Jacques Chessel, Jean-Claude Carasco, Vincent Decombis, Gérard Denestèbe, Jacques Douris, Gilles Fournier, Alain Gary, Dominique Gajas, Claude Grandjean, Robert Lapeyre, Alain Mallard, « Pierre Marcenet » (Georges Schmelz), Michel Paysant, Jean-Yves Péquay, Yves Pondaven, Pierre-Henri Reboux, François Ruph, Jean-Pierre Toni, Jacques Vassigny, Jacques Vernin.

Le temple Haroeris et Sobek de Kom Ombo (Haute-Égypte) : comment aborder l'étude architecturale d'un site touristique ?

Aurélie Anne-Laure Terrier

Au cœur d’enjeux économiques importants, l’exploitation et l’utilisation moderne des sites archéologiquesprennent souvent le pas sur leur étude. Le temple de KomOmbo, situé le long du parcours des croisières sur le Nil,est l’une des étapes incontournables pour des milliers de touristes. Il est donc directement concerné par lesproblématiques d’usure, d’entretien et de conservation des structures qui dépassent souvent le cadre défini par laCharte de Venise. Il est ainsi urgent de procéder à l’analyse de cette catégorie de bâtiment, afin de permettre leursauvegarde scientifique. Les humanités numériques sont au cœur de la recherche actuelle en sciences humaines etoffrent de nouvelles perspectives pour la documentation et l’inventaire des ressources, le développement deméthodes et d’outils, ainsi que pour la diffusion et le partage des données.

2024

CONCEPTION D’UN MÂT D’ÉOLIENNE EN CFUP

Adrien Jeckelmann

L’énergie éolienne connaît actuellement un tournant majeur. Alors que la technologie semble prête pour des « megaéoliennes » profitant du vent plus puissant et plus constant qui agit à des hauteurs supérieures à 100 mètres, les mâts classiques en acier atteignent rapidement leurs limites techniques. Ces mâts tubulaires ne sont pas adaptés pour répondre aux futures éoliennes. De plus, les nouvelles hauteurs posent également la question de la méthode de construction : la grue nécessaire pour monter les pièces devient un défi de construction à elle seule. Une alternative courante au mât en acier est la tour en béton. Plus massive mais permettant d’approcher une meilleure forme, cette solution est souvent utilisée entièrement ou pour la première partie du mât en combinaison avec une seconde partie en acier. Cependant, l’utilisation de cette technique pour une éolienne de grande hauteur mène à des structures très imposantes. Le présent travail de Master, après avoir rapidement introduit la thématique, propose la conception d’un mât modulaire répondant aux problématiques d’une éolienne de grande hauteur. La réflexion se base sur le potentiel d’utilisation du CFUP, composite cimentaire fibré à ultra haute performance. Cette technologie permettant de concevoir des éléments à géométrie complexe offre au concepteur des nouvelles perspectives architecturales et ajoute une dimension esthétique à l’aspect purement structurel. Dans un premier temps, un mât en CFUP à géométrie simple est étudié afin de poser les bases de la conception. Le comportement dynamique est calculé pour correspondre au comportement réel d’une éolienne au Jura ayant fait l’objet d’un monitoring. Les concepts-clés ainsi que différents choix constructifs mènent dans un second temps à l’élaboration d’une nouvelle structure. Celle-ci prend le parti de s’affranchir des mâts existants en proposant une méthode de construction innovante ainsi qu’une géométrie filaire très transparente. Une modélisation non-linéaire est proposée pour le dimensionnement des éléments de l’éolienne. Les sollicitations sont issues des données de monitoring pour permettre un calcul au plus proche des conditions réelles sur le site choisi. L’association d’éléments en CFUP avec une précontrainte extérieure permet une utilisation optimale des matériaux. Le résultat qui en ressort est une tour adaptée aux besoins actuels et futurs, orientée vers l’efficience. La méthode de construction choisie offre une grande liberté dans l’exécution et se démarque par sa modularité, de sorte que le concept peut être facilement étendu pour des hauteurs plus élevées. Le rendu final consiste en un rapport technique agrémenté d’un rapport de synthèse destiné à présenter le concept du mât, ainsi que d’un plan général et la note de calcul.

2018

Monza-Milan. Promenade à travers les champs

Natalie Khoury

Monza a vu son paysage bâti souffrir d'une urbanisation, à premier impact, incohérente. Le chaos visuel, qui résulte de la juxtaposition sans dialogue d'activités, de langages architecturaux, de gabarits, nous transpose dans la problématique de la città diffusa. Comment intervenir dans une ville dont les règles se sont noyées dans une hétérogénéité incroyable? Ancienne friche agricole traversée par plusieurs cours d'eau, le site Cascinazza entretient des relations complexes avec la ville: en contact avec infrastructures et institutions, il assume tantôt le rôle de liaison entre deux infrastructures importantes tantôt il devient barrière érigée face à une zone industrielle. Le long d'une promenade, des centres regroupant activités, loisirs et institutions sont égrenés, devenant ainsi des points d'accroche pour la densification urbaine. Partant du centre-ville, cette promenade a la capacité de se prolonger jusqu'à Milan en se rattachant au Parc de la Media Valle Lambro existant. Au cœur même de cette promenade, une nouvelle école d'agriculture prend place dans l'enceinte des murs de la Cascinazza permettant ainsi de pérenniser la présence du parc et de la promenade, de rappeler à la mémoire le passé agricole du site, d'attirer les citadins en quête d'un bout de nature au centre-ville. Parc, promenade, champs, cours d'eau soulignent la poésie du site créant ainsi un contrepoids à la città diffusa.

2011

CONCEPTION D’UN MÂT D’ÉOLIENNE EN CFUP

Adrien Jeckelmann

2018