Concept

Árpád Göncz

Résumé
Árpád Göncz, né le à Budapest et mort le dans la même ville, est un homme d'État hongrois qui, après avoir brièvement exercé les fonctions de président du Parlement hongrois, fut élu président de la République en 1990 et occupa ses fonctions jusqu'en 2000. 170px|thumb|gauche|Áprád Göncz en 1937 Árpád Göncz naît le de l’union de Lajos Göncz et de Ilona Haimann, une famille cultivée. De 1939 à 1944, il suivra des études à l’université Pázmány Péter d’où il sortira docteur en droit, il suivra également des études en agronomie à l’université de Gödöllő de 1952 à 1956, études qu’il n’aura jamais l’occasion d’achever. Durant la Seconde Guerre mondiale, la Hongrie étant alliée à l’Allemagne nazie depuis 1941, Göncz, engagé très tôt dans la résistance anti-fasciste, déserta l’armée où il fut enrôlé de force afin de rejoindre la résistance locale, le bataillon Táncsics. Dès la fin du conflit et l’entrée des soviets en Hongrie en 1945, il se lança en politique en étant affilié au parti paysan indépendant dans lequel il œuvrera pour la réforme agraire, ceci en parallèle avec ses études en agronomie. En 1948, après la dissolution du parti par le régime stalinien mis en place en Hongrie depuis peu, il travailla comme soudeur en usine de 1949 à 1951 et par après comme ingénieur agronome de 1951 à 1956. Entre-temps, en 1946, il se mariera avec Mária Zsuzsanna Göntér avec laquelle il aura 4 enfants. Le , il parlera au sein du « cercle Petőfi » au sujet de la réforme agraire. Ce cercle était un centre important de diffusion critique et de débats. Cette même année, d’énormes révoltes contre la répression soviétique éclatèrent en Hongrie, révoltes auxquelles participa Árpád Göncz notamment en envoyant, en 1957, à l’étranger le manuscrit d’Imre Nagy, l’organisateur de la résistance anti-soviétique en Hongrie occidentale, « En défense du peuple hongrois » (A magyar nép védelmében). En mai de cette année, il sera arrêté par les forces soviétiques et accusé d’avoir participé à l’envoi du message radio d’István Bibó demandant l’aide des Nations unies pour contrer l’offensive des chars soviétiques qui rentraient en Hongrie.
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