Concept

Taijitu

Résumé
Le taijitu () (figure du faîte suprême), encore appelé « symbole du Yin et du Yang » ou « symbole taoïste », est un symbole chinois associé au taoïsme et au néo-confucianisme. Ce sont les penseurs de ce dernier courant, en particulier Zhu Xi, qui l’ont popularisé à partir des Song sous la forme ci-contre, la plus généralement connue, parfois entourée des huit trigrammes (bāguà) (1). D’autres formes existent, dont celle décrite par Zhou Dunyi et utilisée pour la pratique de l’alchimie interne taoïste neidan. Sa forme évoque plus ou moins celle du magatama. Il figure sur le drapeau de la Corée du Sud, avec les couleurs rouge et bleue, autre représentation courante de ce symbole. Caractère UTF-16 : U+262F (☯), entité XML : ☯ (☯) vignette|100px|Motif yin yang celtique (moitié du ). Sur une copie médiévale de la Notitia Dignitatum () représentant des boucliers, apparaît sur la quatrième ligne, troisième objet en partant de la gauche, l'une des premières représentations du symbole connu aujourd'hui comme le symbole yin-yang. On peut trouver un autre symbole yin-yang sur le bouclier des Mauri Osismiaci et un motif semblable au taijitu de Zhou Dunyi sur le bouclier des Thebai. Pourtant, la première preuve archéologique préhistorique de ce symbole a été trouvée dans l'espace danubiano-pontique avec d'autres symboles religieux antiques clés (svastika, croix), sur divers artefacts utilisés dans le contexte rituel par la Culture de Cucuteni-Trypillia. Fichier:Notitia Dignitatum - Magister Peditum 4.jpg|Page d'une copie médiévale de la ''Notitia Dignitatum'' (cr. {{4e|ligne}}, {{3e}}). Fichier:Mauri Osismiaci shield pattern.svg|Bouclier des Mauri Osismiaci. Thebaei shield pattern.svg|Bouclier des Thebai. droite Le terme taiji (太極), ou faîte suprême, apparaît dans le Zhuangzi. Bien qu’il puisse recevoir différentes interprétations, la plupart d’entre elles dérivent de la phrase suivante du xici (1), commentaire du Yi Jing : « Les mutations ont un faîte suprême, qui donne naissance aux deux aspects [yin et yang], qui donnent eux-mêmes naissance aux quatre figures, qui donnent elles-mêmes naissance aux huit trigrammes qui déterminent le favorable et le défavorable, qui donnent naissance aux évènements humains ».
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