Résumé
vignette|droite|500px|Évolution des vertébrés selon un diagramme axial représentant les cinq grandes classes (poissons, amphibiens, reptiles, oiseaux et mammifères). La largeur des axes indique le nombre de familles dans chaque classe (les téléostéens, poissons à squelette complètement osseux et à nageoires rayonnantes, représentent 99,8 % des espèces de poissons, et près de la moitié des espèces de vertébrés). En classification phylogénétique, seuls les oiseaux et les mammifères sont des groupes monophylétiques (les poissons, amphibiens et reptiles étant des groupes paraphylétiques). Chaque point d'embranchement indique l'existence possible de formes transitionnelles vers tous les organismes qui se trouvent au-dessus, sur les branches ascendantes. Une forme transitionnelle est une espèce fossile présentée comme à la fois descendante d'un groupe d'espèces connues et ancêtre d'un autre groupe d'espèces connues. Elle présente une mosaïque de caractères plésiomorphes et apomorphes des deux autres groupes d'espèces. Les trois groupes formeraient ensemble un segment d'une lignée évolutive. Les formes transitionnelles ne doivent pas présenter d'autapomorphies. Selon les systématiciens cladistes, cette expression est à bannir comme le sont ses équivalents de « chainon manquant » ou de « maillon ». Pour les cladistes, ces termes sont des métaphores qui évoquent la Scala naturæ, « grande chaine de la vie » marquée par sa dimension téléologique et anthropocentrique. Cet avis n'est pas partagé par les systématiciens évolutionnistes qui utilisent des techniques d'analyse des données permettant de placer certains fossiles directement sur une lignée évolutive. Les cladistes soutiennent généralement l'idée qu'il n'est pas possible d'identifier une forme transitionnelle comme telle. Ils s'appuient pour cela sur les principes méthodologiques de la cladistique qui ne permettent pas de placer une espèce directement sur une branche de l'arbre du vivant mais seulement à ses extrémités : .
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Concepts associés (20)
Histoire évolutive du vivant
vignette|Représentation visuelle de l'évolution de la faune et de la flore au cours des temps géologiques. L'histoire évolutive du vivant, ou histoire de l'évolution, est l'histoire des processus par lesquels des populations d'organismes vivants ont acquis et transmis des traits biologiques nouveaux de génération en génération. La répétition de ces processus sur une grande échelle de temps explique l'apparition de nouvelles variétés et espèces, et finalement la vaste diversité du monde vivant.
Homo erectus
Homo erectus est une espèce éteinte du genre Homo dont la définition est controversée. Ses fossiles les plus récents ont été trouvés sur le site de Ngandong, à Java, en Indonésie, où ils sont datés d'environ . Le périmètre morphologique, géographique, et temporel de cette espèce varie fortement selon les auteurs. Homo erectus signifie littéralement « homme dressé, droit » en latin : ce nom binominal d'espèce est un héritage historique lié à la description du fossile de Pithecanthropus erectus par Eugène Dubois en 1894.
Lagerstätte
Un Lagerstätte (ou Lagerstaette) (en allemand ; littéralement « lieu de stockage » ; pluriel Lagerstätten) est un dépôt sédimentaire qui contient une grande diversité de fossiles ou des fossiles très complets. Les paléontologues les classent en deux sortes : Les Konzentrat-Lagerstätten (« Lagerstätten de concentration » ou dépôts de fossiles concentrés) sont des dépôts particulièrement riches en fossiles d'éléments organiques désarticulés, par exemple des os.
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