Concept

Luis Carrero Blanco

Résumé
Luis Carrero Blanco né le à Santoña (Cantabrie) et mort assassiné le à Madrid, est un homme d'État et amiral espagnol, président du gouvernement du au . Homme fort du régime franquiste, il est tué par le groupe indépendantiste basque ETA quelques mois après avoir été nommé chef du gouvernement par le dictateur espagnol Francisco Franco. Issu d’une famille de militaires, premier fils de Camilo Carrero Gutiérrez (1879-1936), lieutenant-colonel de l’armée, Carrero étudie au Colegio Manzanedo de Santoña puis rejoint l’école navale de San Fernando en 1918. Entre 1920 et 1921, il effectue un stage en Amérique du sud à bord d’un croiseur. Il participe ensuite à la Guerre du Rif (1924-1926). En 1935, il est nommé professeur à la Escuela de Guerra Naval (École de guerre navale) de Madrid. En 1936, quand éclate la Guerre d'Espagne, il se trouve derrière les lignes républicaines dans son école de Madrid. Pour éviter d'être arrêté par les forces gouvernementales après l'échec du soulèvement de la caserne de la Montana, il se réfugie dans les ambassades mexicaine puis française. Il doit ensuite traverser le front afin de rejoindre le « camp des rebelles », où il sert dans la marine pendant tout le conflit, occupant divers postes : officier sur le cuirassé Alfonso XIII, commandant du destroyer Huesca et du sous-marin General Sanjurjo (GS) (de classe General Mola (GM), mais en réalité italien, de classe Archimede, cédé par Mussolini aux franquistes). En , il quitte le commandement de son sous-marin pour débarquer aux îles Canaries et devenir chef d’état-major de la division des croiseurs, poste qu’il occupe jusqu’à la fin du mois d'. Juste avant la fin du conflit, il devint chef des opérations de l’état-major général de la Marine. vignette|Armoireries du Premier Duc de Carrero Blanco Après la victoire franquiste et le début de la dictature de Francisco Franco, il devient l'un de ses plus proches collaborateurs et le directeur des opérations navales. En 1940, sollicité par le ministre de la Marine Moreno Fernandez, il écrit un rapport resté célèbre, qui préconise alors la neutralité espagnole.
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