Monnaie fiduciaireLa monnaie fiduciaire est la monnaie comprenant les pièces modernes et les billets de banque. C'est un instrument financier dont la valeur nominale est supérieure à la valeur intrinsèque ; la confiance (fiducia en latin) que lui accorde l'utilisateur comme valeur d'échange, moyen de paiement, et donc comme monnaie, repose sur un principe de garantie défendu par une institution centralisatrice.
Ciblage d'inflationLe ciblage d'inflation est une politique économique par laquelle une banque centrale rend public un objectif d'inflation de moyen terme et met en œuvre ses outils pour l'atteindre. Le ciblage d'inflation a succédé au ciblage de la masse monétaire, qui s'était révélé inefficace. Le ciblage d'inflation est utilisé depuis plusieurs décennies, à la suite de la publication d'études mettant en lumière le rôle bénéfique de la stabilité monétaire, qui exige que l'inflation probable soit connue d'avance par les agents économiques.
Économie monétaireL'économie monétaire est une branche de la macroéconomie qui étudie l'influence de la monnaie sur le fonctionnement de l'économie d'un pays ou d'une zone monétaire. masse monétaire la définit comme un moyen de paiement accepté par tous, au sein d'un espace géographique donné, directement utilisable pour effectuer les règlements sur les marchés des biens et services ou pour régler définitivement toutes les dettes au sein d'un espace monétaire donné. L'étude de la monnaie nécessite de délimiter le champ de recherche.
Trappe à liquiditéLa trappe à liquidité, ou piège à liquidité (de l'anglais liquidity trap), est un phénomène économique au cours duquel, . Ce phénomène a été proposé par l'analyse keynésienne, dont le but est d'expliquer quand la banque centrale devient incapable de stimuler l'économie par la voie monétaire. Une trappe à liquidité a lieu lorsque les gens thésaurisent de la monnaie, souvent parce qu'ils s'attendent à de la déflation, une demande agrégée insuffisante, ou une guerre.
MonétarismeLe monétarisme est une école de pensée économique dont la thèse centrale est que la monnaie et la politique monétaire ne peuvent avoir aucun effet positif sur la croissance économique (neutralité monétaire), et que les banques centrales ne doivent pas intervenir sur les marchés. Soutenant la thèse de l'autorégulation, le monétarisme rejette les interventions de l'État dans l'économie. Fondée par l'économiste Milton Friedman au milieu du XXe siècle, elle a joui d'une grande influence auprès des décideurs publics dans les années 1970 et 1980 avant de tomber en désuétude.
Politique monétaireLa politique monétaire est la politique publique menée par l'autorité monétaire (en général, la banque centrale). Elle a souvent vocation à assurer la stabilité des prix, le plein-emploi ou encore la stabilité du taux de change. La politique monétaire exploite un certain nombre de canaux de transmission tels que le taux d'intérêt, le taux de change ou les valeurs boursières. Elle se distingue de la politique budgétaire. Ces deux politiques interagissent et forment ensemble le policy-mix.
Opérations d'open marketLes opérations dopen market (en anglais : Open Market Operations) sont un instrument de la politique monétaire des banques centrales. Ces opérations consistent en l'achat et la vente « fermes » (c'est-à-dire définitives) de titres, en particulier de titres publics (bons du Trésor) par la banque centrale sur le marché interbancaire. Elles permettent aux banques de se fournir en monnaie en échange des titres qu'elles détiennent. Ces opérations ont pour la banque centrale l'objectif de réduire les taux d'intérêt à court terme, ou d'accroître la masse monétaire.
Assouplissement quantitatifL'assouplissement quantitatif (, abrégé par QE dans cet article) désigne un type de politique monétaire par laquelle une banque centrale rachète massivement de la dette publique ou d'autres actifs financiers afin d'injecter de l'argent dans l'économie et de stimuler la croissance. La banque centrale rachète aux acteurs financiers en principe des titres de dettes, notamment des obligations publiques (titres de dette publique) ou privées (obligations d'entreprise), et, dans certaines circonstances des titres adossés à des actifs comme des titres hypothécaires.