En archéologie de la Préhistoire, la technologie lithique est l'étude des techniques et des méthodes de réalisation des outils en pierre taillée. L'étude des productions en pierre taillée, réalisée au moyen de méthodes et de concepts variés, permet d'analyser les capacités cognitives, les comportements sociaux et les relations culturelles des sociétés concernées.
Le plus souvent, les roches employées pour la réalisation d'outils taillés sont à cassure conchoïdale, comme le silex et l'obsidienne. De par leurs caractéristiques physiques, lors de la taille ces roches réagissent de manière stéréotypée et spécifique selon les techniques employées. En outre, dans la plupart des cas, est visible sur l'outil taillé une partie des stigmates des différentes étapes de sa réalisation. Les débitages expérimentaux menés depuis le début des recherches en préhistoire au ont permis d'identifier les stigmates propres à chaque technique. Ces stigmates permettent donc au préhistorien de reconstituer les différentes étapes de réalisation de l'outil et d'identifier la ou les techniques mises en œuvre dans ce processus.
Plusieurs concepts peuvent aider à formaliser et à analyser l'ensemble des phases de réalisation d'un outil, notamment le concept de chaine opératoire.
vignette|redresse=1.2|Exemple de chaine opératoire
Une chaîne opératoire est un ensemble d'étapes permettant la réalisation d'un objet, depuis l'acquisition des matériaux jusqu'à son abandon après son utilisation. Ce concept, développé en sociologie, a été appliqué par André Leroi-Gourhan à partir des années 1950 à l'étude des productions matérielles préhistoriques.
Pour les outils en roche taillée, la première étape est l'extraction ou le ramassage du bloc de roche et la dernière étape est celle qui permet d'obtenir l'outil fini. Dans certains cas, les phases d'utilisation ou de recyclage de l'outil sont aussi considérées dans la chaîne opératoire.
Le débitage désigne l'action intentionnelle de fractionner un bloc de matière première en vue d'utiliser les éclats obtenus.
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Le terme « débitage » peut avoir plusieurs acceptions en fonction du domaine où il est appliqué. vignette|redresse|Démonstration de débitage de la pierre Dans le cadre de l'étude des industries lithiques, préhistoriques ou non, le terme « débitage » désigne une opération de taille qui consiste à détacher des éclats au sens large (éclats, lames ou lamelles) aux dépens d'un bloc de matière appelé nucléus.
vignette|redresse=1.2|Démonstration de débitage par pression avec une béquille abdominale longue ; tailleur J. Pelegrin, CNRS (14 janvier 2011, Université du Mirail, Toulouse) La pression est une technique de taille des roches dures utilisée depuis la Préhistoire. Elle consiste à détacher des éclats de matière non pas par percussion mais en exerçant une forte pression sur la roche taillée. Elle est utilisée pour le débitage et pour la retouche. Le débitage par pression est la technique qui apparaît le plus tardivement au cours de la Préhistoire.
Conchoidal fracture describes the way that brittle materials break or fracture when they do not follow any natural planes of separation. Mindat.org defines conchoidal fracture as follows: "a fracture with smooth, curved surfaces, typically slightly concave, showing concentric undulations resembling the lines of growth of a shell". Materials that break in this way include quartz, chert, flint, quartzite, jasper, and other fine-grained or amorphous materials with a composition of pure silica, such as obsidian and window glass, as well as a few metals, such as solid gallium.