PharmacocinétiqueLa , parfois désignée sous le nom de « l'ADME » (voir plus loin) et qui suit la phase biopharmaceutique, a pour but d'étudier le devenir d'une substance active contenue dans un médicament après son administration dans l'organisme. Elle comprend, après la phase biopharmaceutique précédant le premier passage trans-membranaire, quatre grandes étapes : Absorption (A) ; Distribution (D) ; Métabolisme (M) ; Excrétion du principe actif et de ses métabolites (E).
Extrasystole ventriculaireUne extrasystole ventriculaire (« ESV ») est une contraction prématurée (extrasystole) du ventricule cardiaque et issue de ce dernier. Elle s'oppose ainsi aux extrasystoles atriales. En terme diagnostique ce qui importe est de savoir si l'extrasystolie ventriculaire présente ou non des signes de gravité pouvant conduire à une tachycardie ventriculaire, avec alors la nécessité d'introduire un traitement antiarythmique. Dans le cas contraire, le plus souvent, elle nécessite une simple surveillance.
ChronotropeLe terme chronotrope (du grec ancien χρόνος, khrónos : « temps » et τρόπος tropos : « tourner, direction ») est un adjectif, qui associé à un facteur, peut être positif ou négatif. Il représente la variation de la fréquence cardiaque et est utilisé essentiellement pour qualifier un médicament : chronotrope positif, il accélère la fréquence cardiaque, c'est le cas de la noradrénaline sympathique. Au contraire, s'il est chronotrope négatif, il le ralentit, c'est le cas de l'acétylcholine parasympathique.
Glycoprotéine PLa glycoprotéine P, aussi appelée P-GP ou "Permeability-GlycoProtein" en anglais, est une glycoprotéine provoquant un phénomène de multirésistance aux médicaments (multi-drug resistance en anglais). Découverte dans les années 1980, l’existence de cette protéine a été révélée lors d’expérimentation sur les causes de la résistance aux agents chimiothérapeutiques de certaines tumeurs. vignette|400px|Schéma de la glycoprotéine P La glycoprotéine P est un transporteur transmembranaire de la membrane plasmique.
Tachycardie atrialeLa tachycardie atriale, anciennement appelée tachysystolie atriale, est un trouble du rythme supra-ventriculaire différent du flutter et de la fibrillation atriale. Elle est la conséquence d'un foyer de dépolarisation anormal, ectopique (hors du nœud sinusal), qui se dépolarise de façon autonome et régulière ou sur une activité déclenchée. Elle peut être secondaire à une cardiopathie avancée, à une maladie pulmonaire sévère, ou à une intoxication par les digitaliques, les beta-adrénergiques, la théophylline, ou à certains troubles hydro-électrolytiques (hypokaliémie).
Bloc atrio-ventriculaireUn bloc atrio-ventriculaire, ou anciennement bloc auriculo-ventriculaire, (BAV) est un défaut de transmission de l'influx électrique (ralentissement ou interruption) entre les oreillettes et les ventricules du cœur. Il fait partie des troubles de la conduction cardiaque. Il peut se manifester par un cœur lent (bradycardie), pouvant être responsable d'un malaise, voire d'une syncope. vignette|upright=1.4|Vidéo avec sous-titres La synchronisation des contractions oreillettes-ventricules est sous commande électrique.
HétérosideLes hétérosides (ou glycosides) sont des molécules nées de la condensation d’un sucre (ose, alors qualifié de glycone) et d'une substance non glucidique (appelées aglycone ou génine). Ces deux éléments sont réunis par une liaison dite glycosidique dont le type définit une classification du glycoside. La liaison peut être de type O- (définissant un O-glycoside), de type N- (définissant une glycosylamine), de type S- (définissant un thioglycoside ex. glucosinolate), ou de type C- (définissant un C-glycoside).
QuinidineLa quinidine est un médicament qui agit comme antiarythmique de classe I sur le cœur. C'est un stéréoisomère de la quinine, dérivé originellement de l'écorce de quinquina. Comme tous les antiarythmiques de classe , la quinidine agit primairement en bloquant le courant rapide d'entrée du sodium (I). Les effets de la quinidine sur I est appelé bloc dépendant de l'usage. Une douzaine d'années après la découverte de deux principes actifs de l'écorce de quinquina (la quinine et la cinchonine) par Pelletier et Caventou, Henry fils et A.