Résumé
Les neurosciences sociales peuvent se définir comme l’exploration empirique, ancrée dans la biologie et les neurosciences, des phénomènes traditionnellement examinés par la psychologie sociale. Les comportements altruistes, sexuels, d’affiliation, de coopération, de compétition, de persuasion, la moralité, l’obéissance, la violence, l'agression, l'empathie, les biais raciaux sont quelques exemples des domaines étudiés. Le but des neurosciences sociales est de comprendre les mécanismes biologiques qui sous-tendent les relations interpersonnelles, dynamiques et complexes entre les individus au sein de chaque culture. Les êtres humains sont fondamentalement sociaux. La survie, le bien être physiologique et psychologique ne sont possibles que par nos relations aux autres. En tant qu’espèce sociale, Homo sapiens crée des organisations émergentes au-delà de l’individu. Ces structures s’étendent aux dyades, familles, groupes, villes, civilisations et cultures. Ces structures émergentes se sont développées en parallèle avec les mécanismes neuronaux et hormonaux qui les supportent. Les comportements sociaux aident les organismes à survivre, se reproduire, prendre soin des descendants suffisamment longtemps pour qu’ils puissent survivre et se reproduire eux aussi. Les neurosciences sociales représentent une approche interdisciplinaire qui vise à comprendre comment les systèmes biologiques implémentent les processus et les comportements sociaux. Cette discipline académique utilise les concepts et méthodes de la biologie pour informer et perfectionner les théories des sciences sociales (particulièrement la psychologie sociale et l’économie). Le terme de « neurosciences sociales » a été inventé par deux psychologues biologistes, John Cacioppo (Université de Chicago) et son collègue Gary Berntson (Université de l’Ohio) dans un article publié en 1992 dans la revue American Psychologist. Trois principes fondamentaux guident cette nouvelle approche : Tous les phénomènes psychologiques, qu’ils soient adaptatifs ou non (le domaine de la psychopathologie) sont sous-tendus par des mécanismes neurobiologiques.
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