Concept

Physikalisch-Technische Bundesanstalt

Résumé
vignette|L'Institut allemand des poids et mesures, à la Bundesanstalt en 1928. La Physikalisch-Technische Bundesanstalt (PTB ; littéralement « Établissement fédéral de technique physique ») est l'agence nationale de métrologie de la République fédérale d'Allemagne, ayant pour mission de développer la métrologie pour les sciences, la technique et la société. Le PTB a deux sites principaux situés à Brunswick et à Berlin. Cet institut a créé l'émetteur DCF77, et en est aujourd'hui responsable. En 1887, la Physikalisch-Technische Reichsanstalt (PTR) a été fondé à Charlottenburg sur l'initiative de Werner von Siemens, et de Hermann von Helmholtz. En 1898, la PTR reçoit comme mission de représenter et de conserver les grandeurs électriques. En 1923, elle fusionne avec la Reichsanstalt für Maß und Gewicht, et reçoit ainsi la mission de fixer et de veiller sur les unités légales. Par suite de troubles liés à la Seconde Guerre mondiale, la PTR est contrainte de déménager. Après la fin de la guerre, elle s'établit à Berlin Ouest. Quelques années plus tard, en 1950, la Physikalisch-Technische Bundesanstalt (PTB) est fondée à Brunswick. Elle fusionne avec la PTR en 1953. En 1977, elle reçoit pour mission de traiter les déchets radioactifs, mission qui lui sera retirée en 1989. En 1990, elle prend en charge les missions de l'ancienne Amtes für Standardisierung, Meßwesen und Warenprüfung (Bureau de standardisation, de métrologie et de contrôle des marchandises) de l'ancienne RDA. En 2009, la PTB devient le premier institut scientifique au monde à produire un condensat de Bose-Einstein à partir du calcium d'atomes alcalino-terreux, une expérience qui permet par exemple de mieux calculer les champs gravitationnels et de perfectionner le suivi des déformations terrestres. En 2017, avec l'European Synchrotron Radiation Facility, l'institut fédéral allemand d'évaluation des risques, et l'université Louis-et-Maximilien de Munich, la PTB met en évidence les risques de santé liés aux tatouages, citant la présence dans les ganglions lymphatiques des personnes tatouées de dioxyde de titane (souvent présent dans les encres) qui provoque plusieurs symptômes physiologiques.
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