Le système des transports à Paris est à la mesure de la taille de l'agglomération et de son rôle de capitale de la France. En comparaison du reste du territoire français, la place de la marche et des transports en commun est prépondérante, tandis que le transport routier est secondaire pour les déplacements des personnes — moins pour celui des marchandises. vignette|gauche|La marche, premier mode de déplacement à Paris. La marche est, de loin, le principal mode de déplacement : elle assure 40 % de l'ensemble des trajets quotidiens, qu'ils soient internes à Paris ou entre Paris et la banlieue. En surface, elle représente 75 % des déplacements, alors que les trottoirs ne couvrent que 40 % de la voirie. Après avoir baissé des années 1970 aux années 1990, elle est désormais stabilisée. Elle a notamment été victime, pendant les Trente Glorieuses, d'une politique consistant, sur les plus grandes avenues, à considérablement réduire la largeur des trottoirs au profit de la chaussée, passée par exemple de 14 à sur le boulevard Malesherbes. Le réseau de transports en commun de l'agglomération parisienne est particulièrement développé. Le métro, qui assure 20 % des déplacements parisiens (qu'ils soient internes à Paris ou entre Paris et la banlieue), ce qui en fait après la marche le deuxième mode de déplacement le plus important, en est le représentant le plus emblématique. Durant les dernières décennies, la croissance de l'offre a porté sur l'amélioration de la desserte de la banlieue avec, entre autres, la création du réseau express régional (RER). Aujourd'hui Île-de-France Mobilités (ex-STIF), qui assure la coordination et le financement des transports en commun en Île-de-France, investit dans la création d'un réseau de tramway et la mise en site propre des lignes de bus. vignette|upright=1.5|gauche|Carte du réseau Transilien.
Michel Bierlaire, Thomas Robin
Emmanuel Pierre Jean Ravalet, Marc Antoine Messer