Le système éducatif suédois fonctionne ainsi : chaque élève doit être scolarisé de 7 à 16 ans, soit pour une durée de 9 ans, de manière obligatoire.
Après l'âge de 16 ans, on peut suivre l'enseignement dans une université.
Le système scolaire suédois s’est nettement dégradé depuis les années 2000. Le pays a régulièrement perdu des places au classement Pisa, alors que le nombre d'enseignants et les investissements dans l’éducation diminuaient.
Les privatisations dans le secteur de l’éducation interviennent dans les années 1990 avec l’arrivée au pouvoir des « partis bourgeois » (expression suédoise désignant les Modérés et les libéraux). Les sociaux-démocrates avaient cependant ouvert la voie à ces réformes dès les années 1980 en supprimant certaines régulations étatiques, comme les normes sur la taille des établissements ou le financement des zones prioritaires, et en faisant adopter en 1989 le projet de municipalisation de l’école, qui met fin au service public unifié : l’allocation des moyens budgétaires et la tutelle de gestion des établissements ne relèvent dès lors plus de l’État. Malgré un mouvement de grève, les professeurs perdent leur statut de salariés d’État et deviennent des employés communaux, tandis que les établissements scolaires acquièrent un rôle-clé dans leur recrutement.
Les conservateurs font voter en 1992 la réforme des écoles privées sous contrat et la suppression de la carte scolaire afin de favoriser les friskolor, les établissements dits « indépendants ». Ministre de l’Éducation, le libéral Jan Björklund fait modifier en 2011 le programme général d’enseignement afin d'y faire inscrire que l’une des missions de l’école est « d’aider les élèves à développer une approche favorisant l’entrepreneuriat ». En 2011 également, un rapport de l’influent groupe de réflexion libéral SNS, proche du monde de l’entreprise, conclut que les privatisations n’ont pas amélioré la qualité de l’éducation, provoquant certains remous au sein de la classe politique.
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vignette|180px|Logotype du processus de Bologne. Le processus de Bologne est un processus de rapprochement des systèmes d'études supérieures européens amorcé en 1998 et qui a conduit à la création en 2010 de l'espace européen de l'enseignement supérieur, constitué de 48 États. Cet espace concerne principalement les États de l'Espace économique européen ainsi que, notamment, la Turquie et la Russie. Les études supérieures en Afrique et celles de l'ancienne Union soviétique ont aussi été réformées en raison des liens historiques, politiques et linguistiques qui unissent certains pays avec leur zone d'influence.
La licence universitaire est un diplôme de l'enseignement supérieur dans le domaine universitaire ; selon les pays, il y a plusieurs niveaux : diplôme de premier cycle (voir premier cycle universitaire) en Afrique francophone, en Amérique latine, au Brésil, en France (diplôme national de licence), en Pologne, au Portugal (après la réforme BMD) ancien diplôme de deuxième cycle (avant la réforme BMD) (voir deuxième cycle universitaire) au Portugal, en Espagne, au Danemark, en Norvège, en Suède, en Argentine,