Concept

Hsing-Yun

Résumé
Shih Hsing-Yun (en ), Li Guoshen () pour l’état civil, né le dans la province de Jiangsu (Chine) et mort le , est un moine bouddhiste taïwanais. Connu dans le monde bouddhiste sous le nom de Vénérable maître Hsing-Yun (en ), il est le de l'école Chan Linji. Il a fondé l'ordre de Fo Guang Shan ainsi que la Buddha's Light International Association. Issu d’une famille rurale modeste, il apprend très tôt à participer aux travaux ménagers et domestiques, pendant que les adultes travaillent aux champs. Faisant le ménage, jardinant, menant paître le bétail, il participe de toutes ses forces à l’économie familiale. Dès son plus jeune âge, il est très influencé par sa grand-mère, bouddhiste convaincue et riche de compassion. Il est également fortement impressionné en écoutant des lectures données par des sages bouddhistes, ce qui détermine sa vocation. Il est âgé de douze ans quand il reçoit la tonsure des mains du Vénérable Zhikai et il devient alors moine novice, au Qixia Vinaya Collège. En 1947, il sort diplômé du Collège bouddhiste Jiaoshan et se voit successivement confier les fonctions de directeur de l’école primaire Beita, rédacteur en chef du magazine Nutao, puis Premier abbé de la pagode Huazhang. Arrivé à Taïwan en 1949, il occupe les postes de rédacteur en chef au magazine La Vie et de directeur des études du Cercle d’études bouddhistes de Taïwan. En 1953, il est nommé conseiller au Centre bouddhiste de Yilan. En 1957, il crée un centre de services de la culture bouddhiste, à Taipei ; en 1962, il fait construire le Collège bouddhiste et la pagode Shoushan. En 1967, il fonde le monastère Fo Guang Shan. Il en sera le Premier abbé durant les trois premiers mandats, avant de céder son poste au Vénérable Hsin-Ping en 1985, donnant ainsi un bel exemple de respect des règles démocratiques. L’objectif principal de Fo Guang Shan est la propagation du « Bouddhisme humaniste ». En effet, de ses premiers contacts avec le bouddhisme traditionnel, le Vénérable en avait gardé l’impression d’une religion trop souvent coupée du monde, prônant le détachement total, se préoccupant avant tout des défunts et, par là même, en voie d’étiolement.
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