Cellule de SertoliLes cellules de Sertoli sont de grandes cellules somatiques de soutien qui constituent, avec les cellules germinales et les gamètes, un épithélium unistratifié qui tapisse la paroi des tubes séminifères du testicule chez les mammifères et les oiseaux. Lors de la différenciation des gonades, les cellules de Sertoli produisent l'hormone anti-müllerienne (AMH) qui permet la régression des canaux de Müller lors du développement embryologique.
HypoblasteL'hypoblaste (ou endoderme primitif) est l'une des deux couches distinctes issues de la masse cellulaire interne du blastocyste de mammifère, ou du blastodisque chez les reptiles et les oiseaux. L'hypoblaste forme le sac vitellin, qui à son tour donne naissance au chorion. L'hypoblaste est une couche de cellules dans les embryons de poissons et d'amniotes. L'hypoblaste aide à déterminer les axes corporels de l'embryon et sa migration détermine les mouvements cellulaires qui accompagnent la formation de la ligne primitive et aide à l'orientation de l'embryon et à la création d'une symétrie bilatérale.
BlastomèreUn blastomère, ou blastocyte, est une cellule qui dérive des premières divisions ou segmentation du zygote durant le développement embryonnaire. Ce terme dérive du grec blastos qui signifie germe ou bourgeon, et meros qui signifie « partie » (attention ne pas confondre "blastocyte", cellule "germe ou bourgeon" selon l'étymologie mentionnée et "blastocyste" qui est un stade de l'embryogenèse des mammifères correspondant à la blastulation de la morula), Les blastomères se divisent par clivage (segmentation précoce des embryons produisant, généralement, des cellules sans l'augmentation substantielle de la taille totale de l'embryon).
5-HydroxyméthylcytosineLa 5-hydroxyméthylcytosine est une base nucléique pyrimidique modifiée dérivée de la cytosine par méthylation puis hydroxylation. Elle joue un rôle important en épigénétique car l'hydroxylation d'un résidu de cytosine pourrait jouer le rôle d'interrupteur permettant d'activer et désactiver l'expression d'un gène. Elle a été observée pour la première fois chez des bactériophages en 1952, puis a été observée en abondance dans le cerveau chez les humains et les souris ainsi que dans les cellules souches embryonnaires.