vignette|Le vent de l'Australie.
Une mini-série ou minisérie est une série télévisée racontant une histoire en un nombre prédéterminé d'épisodes (entre deux et treize), pour une durée totale de trois à treize heures.
Aux États-Unis, le terme est désigné par miniseries, limited series, ended series. Dans le cadre des Primetime Emmy Awards, depuis 2015, le terme limited series fait référence à un programme diffusé en deux parties au minimum, d'au moins 150 minutes au total, et dont les intrigues et personnages sont finis. Une mini-série en plusieurs saisons, qui n'a en commun que le thème ou l'univers, et donc aucune intrigue ou personnage récurrents, est désignée comme étant une « série d'anthologie » (, que l'on peut comparer à un recueil de nouvelles ou de contes). Pour les distinctions, les mini-séries sont nommées dans les mêmes catégories que les téléfilms, ce qu'elles sont par nature, mais avec une durée beaucoup plus longue.
En ce qui concerne la production, la mini-série est tournée d'un seul jet, sur plusieurs semaines d'affilée, comme un film de long métrage destiné à la diffusion en salle de cinéma. Les conditions de tournage sont donc particulièrement lourdes et nécessitent un gros travail de préparation.
Dans les années 1950, certaines dramatiques, comportant un début, un développement et une fin, étaient découpées en plusieurs parties, filmées dans les conditions du direct et retransmises immédiatement à l'écran, comme du théâtre filmé, à l'image du téléfilm pilote introduisant la série La Petite maison dans la prairie.
Depuis le milieu des années 1970, ce type de séries a commencé à avoir du succès aux États-Unis, avec notamment Racines. De nombreuses mini-séries américaines ont été diffusées dans des pays francophones, comme Shogun et Les oiseaux se cachent pour mourir, mais aussi des mini-séries australiennes comme Le Vent d'Australie. Ce concept s'affirme à partir de 1985 et se situe entre le film et la série. La mini-série peut également être qualifiée de téléfilm à gros budget.