vignette|William Burke et William Hare au tribunal en 1828.
Les meurtres de Burke et Hare (en anglais Burke and Hare murders), connus aussi sous le nom de meurtres de West Port (West Port murders) sont une série de crimes de sang commis à Édimbourg entre et le . Ils furent attribués à deux immigrants irlandais William Burke (1792-1829) et William Hare (1792 ou 1804 -?), qui revendirent les cadavres de leurs 17 victimes à des fins de dissection et d'études anatomiques au docteur Robert Knox, un médecin légiste indépendant dont les élèves venaient de l'Edinburgh Medical College.
Les deux meurtriers avaient pour complices probables la maîtresse de Burke, Helen McDougal, et l'épouse de Hare, Margaret Laird. De leur méthode pour tuer leur victime avec un minimum de traces est venu le mot de langue anglaise burking, signifiant : étouffer pour tuer en comprimant le thorax de la victime, et dans un sens dérivé, supprimer quelqu'un tranquillement.
L'histoire de ces meurtres a marqué la culture populaire britannique.
Avant 1832, il y avait un manque de cadavres disponibles pour l'étude et l'enseignement de l'anatomie dans les écoles de médecine de Grande-Bretagne. L'Université d'Édimbourg était alors une institution mondialement reconnue dans les sciences médicales. Celles-ci connaissaient un essor important au début du , entraînant une forte augmentation de la demande de cadavres pour dissection mais au même moment, la seule source légale d'approvisionnement, les corps de criminels exécutés, se réduisit fortement du fait de la baisse du nombre d'exécutions due à l'abrogation du Bloody Code (le « Code sanglant »). Seulement deux ou trois cadavres étaient disponibles par an pour un nombre important d'étudiants. Cette situation de manque créa une activité criminelle pour obtenir des cadavres par tous les moyens avec l'apparition de trafiquants de cadavres (appelés aussi les « résurrectionnistes »), provoquant répulsion et peur de la population. Il n'y avait qu'un pas du vol de cadavres au meurtre pour anatomie.
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Une dissection (du dissecare : couper en deux) consiste en l'ouverture d'un corps animal ou végétal selon un protocole défini. La dissection est pratiquée dans les cours de biologie, botanique et anatomie. On parle de dissection humaine (ou anthropotomie) quand elle s'exerce sur un être humain. Durant l'Antiquité, le corps humain étant sacré dans toutes les civilisations, sa dissection est interdite, à l'exception des embryons qui peuvent être disséqués par des savants grecs car ces embryons sont supposés non venus à la vie.
thumb|Cadavre de rat (mort empoisonné), partiellement momifié. Le cadavre est ce qui reste du corps d'un organisme vivant humain ou animal dans la période qui suit la mort. On parle aussi de dépouille mortelle pour le corps humain, et de charogne pour le cadavre d'un animal sauvage. L'état cadavérique est la de décomposition d'un corps, il est situé juste avant la dernière étape, dite squelettique. thumb|Des chercheurs étudient à quelle vitesse et comment les cadavres sont naturellement recyclés dans la nature.
Le trafic de cadavres est une activité illicite dont l'objectif est la mise à disposition de cadavres humains à ceux qui étudient l'anatomie ou pour en faire des poudres supposées avoir des vertus médicinales.