Hippias (tyran)

Hippias (Ἱππίας; c. 570 BC – 490 BC) was the last tyrant of Athens, ruling from 527 to 510 BC. He was one of a group of tyrants known as the Peisistratids, which was a group of three tyrants in Ancient Greece. Pisistratus first, and then his son, Hippias, followed after him by Hippias' illegitimate son, Hegesistratos. He was deposed when Cleomenes I of Sparta successfully invaded Athens and forced him to flee to Persia. Hippias was born around 570 BC as the eldest son of Pisistratus, the first tyrant of Athens. When his father was forced to flee to Eretria after insulting Megakles by having intercourse with his daughter in an indecent way, Peisistratos held counsel with his sons. Hippias suggested that they should retake the tyranny, which his father agreed to. Preparations began for which Athens fell to Peisistratos for the third time in 546 BC. Hippias succeeded Peisistratos as tyrant of Athens in 528/7 BC when his father died of advanced age. He was a patron of poets and craftsmen and under his rule Athens experienced a time of prosperity. His brother Hipparchus, who may have ruled jointly with him, was murdered by Harmodius and Aristogeiton (the tyrannicides) in 514 BC during the Panathenaic festival. Aristogeiton was resentful at the advances made by Hipparchus toward Harmodius and with a small group of accomplices he had planned to kill both Hipparchus and his brother. When the plot failed and only Hipparchus was slain, the group was captured by Hippias' soldiers. The tyrant had Aristogeiton executed after torture while Harmodius was killed on the spot. It was said that Hippias thereafter became a bitter and cruel ruler over the next four years contrary to his father who was seen as moderate in his exercise of power. Hippias began executing a large number of citizens, exiling others, and imposing harsh taxes. His cruelty soon created unrest among his subjects and the Alkmeonid clan, who had previously ruled in Athens, along with other exiles attempted to free Athens from Hippias by force.

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Concepts associés (20)

Démocratie athénienne

thumb|220px|right|Stèle dite de la démocratie, portant une loi contre la tyrannie, et un relief représentant le Démos couronné par la Démocratie, musée de l'Agora antique d'Athènes. La démocratie athénienne désigne le régime politique de démocratie directe mis en place progressivement dans la cité d'Athènes durant l'Antiquité et réputée pour être l'ancêtre des démocraties modernes. Le terme démocratie vient des mots grecs («le peuple») et («la puissance, le pouvoir»). Il s'agit donc d'un régime où les décisions sont prises par le peuple.

Pisistrate

Pisistrate (en Πεισίστρατος / Peisístratos, surnom signifiant qui convainc l'armée), né vers 600 , mort en 527, est un tyran d'Athènes, au pouvoir de 561 à 527 av. J.-C. Originaire d'une ville sanctuaire, fils de l'eupatride Hippocrate, Pisistrate s'empara du pouvoir par la ruse, en occupant l'Acropole en 561 et fut le premier tyran d'Athènes, ainsi que le fondateur de la dynastie des Pisistratides, dynastie qui ne lui survécut que dix-sept ans.

Clisthène (Athènes)

Clisthène d'Athènes (en grec / Kleisthénês) est un réformateur et un homme politique athénien, né vers 565 ou 570 et mort à une date inconnue (probablement entre 508 et 492 ), qui au moyen des réformes clisthéniennes, instaura les fondements de la démocratie athénienne. Après la fuite et l'exil d'Hippias en Asie Mineure, le jeu politique laissa plus de place aux grandes familles aristocratiques, Clisthène revint sur le devant de la scène. Il se posa alors en champion de l'isonomie et renversa les aristocrates.