Controverses sur le sanctuaire Yasukunivignette|Le Yasukuni-jinja. Le Yasukuni-jinja est un sanctuaire shinto au centre de controverses internationales entre le Japon et ses voisins coréens et chinois. Il est dédié aux personnes mortes au combat en servant l'empereur du Japon au cours des différents conflits de 1867 à 1951. Cela inclut des civils en service et des fonctionnaires du gouvernement. Le sanctuaire est censé accueillir les âmes réelles des morts en tant que kami (« esprits/âmes »).
Uyoku dantaiCamionnette d'un groupe uyoku.|300px|thumb est un terme générique qui désigne divers groupes japonais ultra-nationalistes parmi lesquels on trouve le groupe . Ces groupes demeurent marginaux au Japon mais assurent une présence fréquente dans les grandes villes japonaises où l'on peut voir des camionnettes noires appelées munis de haut-parleurs appelant les gens à se joindre à leurs idées et jouant le Kimi Ga Yo. Certains groupes uyoku sont affiliés aux organisations criminelles des Yakuzas.
Crimes de guerre du Japon Shōwavignette|Civils chinois enterrés vivants. Les crimes de guerre japonais sont les crimes de guerre qui ont été commis par les Japonais au cours de la période de l’impérialisme japonais, à partir de la fin du jusqu’en 1945, principalement durant la première partie de l'ère Shōwa. D’autres termes, tels que « holocauste asiatique » ou « atrocités de guerre japonaises », sont également utilisés pour désigner cette période.
Négationnismevignette|Étagère chargée de différents ouvrages négationnistes. Le négationnisme est au sens strict la négation de l'existence de la Shoah. Au sens large, le négationnisme désigne un déni de certains génocides ou crimes majeurs, malgré la présence de preuves flagrantes rapportées par les historiens. Le terme est créé en 1987 par l'historien Henry Rousso pour désigner la contestation de la réalité du génocide mis en œuvre contre les Juifs par l'Allemagne nazie pendant la Seconde Guerre mondiale, c'est-à-dire la négation de la Shoah.
Yasukuni-jinjaLe est un sanctuaire shinto, situé dans l'arrondissement de Chiyoda à Tokyo, au Japon. Il a été construit en 1869 pour rendre hommage aux Japonais . Les âmes de plus de deux millions de soldats japonais morts de 1868 à 1951 y sont déifiées, y compris les âmes de 1068 criminels de guerre de classe B jugés par les différentes juridictions américaine, soviétique, chinoise, britannique, australienne et néerlandaise, et 14 criminels de guerre de classe A jugés par le Tribunal militaire international pour l'Extrême-Orient après le conflit.
Nationalisme japonaisLe nationalisme au Japon est né à la suite de l'ouverture du Japon à l'Occident, de la fin de la période Tokugawa à l'ère Meiji (1853 à 1912), qui s'est faite par la « politique de la canonnière » occidentale induisant la fin du sakoku. L'ouverture commerciale déguisant une politique colonialiste imposée par le commodore Perry en 1853 par la menace des canons américains est ressentie comme une humiliation nationale et une menace pour l'indépendance nationale, dans la mesure où les puissances occidentales menaient en Asie de l'Est une politique d'expansion coloniale (Guerre de l'Opium, 1840 ; répression sanglante de l'insurrection des Cipayes en Inde, 1857 et 1858) qui touchait des États voisins du Japon, qui se sentait menacé dès la fin du par l'impérialisme occidental.
Unité 731L', créée entre 1932 et 1933 par mandat impérial, était une unité militaire de recherche bactériologique de l'Armée impériale japonaise. Officiellement, cette unité, dirigée par Shirō Ishii, se consacrait , mais, en réalité, elle effectuait des expérimentations sur des humains comme des vivisections sans anesthésie ou des recherches sur diverses maladies comme la peste, le typhus et le choléra en vue de les utiliser comme armes bactériologiques. Les expérimentations bactériologiques pratiquées au Mandchoukouo, notamment par largage aérien, ont fait entre et .